Cette influence russe commence à véritablement se faire ressentir au niveau des prix de la tonne de blé. En quelques semaines, ces derniers ont tout simplement explosé, grimpant de quasiment 30%. Les raisons sont nombreuses. Premièrement, le mauvais temps (sécheresse ou, a contrario, pluies diluviennes). Autre raison, la guerre en Ukraine, qui fut un temps considéré comme étant “le grenier de l’Europe”.
L’influence russe grandissante en matière de blé
Et la tendance n’est clairement pas à l’amélioration. En effet, le Conseil international des céréales (CIC) a annoncé qu’entre juin et juillet, ce sont 3 millions de tonnes de blé en moins qui ont été produites. L’influence russe sur le sujet est l’un des autres facteurs qui peuvent expliquer des récoltes en berne. En effet, les principaux négociants internationaux ont été évincés de Russie, au profit de petites entreprises acquises à la politique du Kremlin.
Il n’y a plus que quatre entités qui se partagent ainsi les trois quarts des exportations russes de blé émanant des ports situés en mer Noire (contre 45% il y a six ans). D’une certaine manière, le gouvernement russe a donc la mainmise totale sur la façon dont le blé et les céréales sont traités… Notamment à l’heure où la Russie pèse de plus en plus sur ce marché hautement sensible.
25% des exportations sont russes
En effet, cette année, Moscou a déjà exporté pour 50 millions de tonnes de blé dans le monde, ce qui représente pas moins de 25% du marché mondial. De quoi accentuer la pression sur les Occidentaux, alors que la Russie dispose également du levier pétrole. De quoi renforcer ses positions, à l’heure où de plus en plus de voix appellent à la reprise des négociations avec l’Ukraine.
Source: https://lanouvelletribune.info/