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Ligue des nations : l’Espagne rejoint la finale à quatre après sa victoire au Portugal (1-0)

Les Espagnols terminent en tête du groupe A2 devant le Portugal. La Roja, finaliste malheureuse de la dernière édition, disputera la phase finale de la compétition, du 14 au 18 juin 2023, à laquelle la Croatie, l’Italie et les Pays-Bas sont aussi qualifiés.

L’Espagne s’est qualifiée, mardi 27 septembre, à Braga (Portugal) pour la finale à quatre de la Ligue des nations en s’imposant (1-0) lors de son duel ibérique face au Portugal sur un but d’Alvaro Morata. Les Espagnols terminent en tête (11 points) du groupe A2 devant le Portugal (10), la Suisse (9) et la République tchèque (4), reléguée en Ligue B. La Roja disputera la phase finale de la compétition programmée du 14 au 18 juin 2023.

Le but d’Alvaro Morata, dans les dernières minutes de la rencontre (88e), permet à l’Espagne de rejoindre les Pays-Bas, l’Italie et la Croatie, les autres qualifiés pour la finale à quatre de la compétition. L’une de ces quatre sélections succédera au palmarès à la France, non qualifiée.

A Braga, au cours de la première période de la rencontre, les Espagnols ont monopolisé le ballon, comme attendu, mais sans se procurer la moindre occasion.

Manque de rythme

Sur un rythme très lent, les hommes de Luis Enrique n’ont pas créé de décalage et les Portugais ont pu défendre tranquillement sans jamais être mis en danger. Seule une frappe de Pablo Sarabia, contrée sans problème par Danilo Pereira, a laissé passer un frisson dans le camp lusitanien (22e).

A l’inverse, les champions d’Europe 2016 se sont montrés dangereux et tranchants dès qu’ils en ont eu l’opportunité. Ruben Neves a allumé la première mèche d’une lourde frappe sur corner, obligeant le gardien espagnol, Unaï Simon, à s’employer pour repousser sa tentative des deux poings (23e).

Quelques minutes plus tard, sur une contre-attaque portugaise, le portier de l’Athletic Bilbao a encore dû s’employer pour claquer un tir de Diogo Jota, bien alerté par une longue passe de Bruno Fernandes dans la surface de la Roja (33e). Il a ensuite été rassuré de voir une puissante frappe à mi-distance de Fernandes filer vers son petit filet extérieur, alors que tout le stade de Braga avait cru au but (38e).

Au retour des vestiaires, le scénario a dans un premier temps paru inchangé. L’Espagne a continué sa passe à dix en se montrant toujours aussi inefficace offensivement.

Le héros Morata

Les entrées conjuguées de Pedri, Gavi et Yeremi Pino (62e) ont offert du dynamisme aux offensives espagnoles. Emoussés physiquement, les hommes de Fernando Santos se sont contentés de repousser tant bien que mal les assauts de leur voisin ibérique et n’ont plus existé en attaque.

Ils ont logiquement été sanctionnés quand Dani Carvajal a centré au second poteau pour Nico Williams, l’ailier de l’Athletic Bilbao remettant le ballon de la tête dans les pieds d’Alvaro Morata qui n’avait qu’à le pousser au fond des filets pour offrir la qualification à l’Espagne (88e).

Ruben Neves, milieu de terrain du Portugal, regrettait le manque de vigilance, au micro de la télévision publique RTP : « Nous savions que l’Espagne aurait beaucoup le ballon, nous savions aussi que nous avions la qualité pour avoir le ballon, mais dans les quinze premières minutes nous n’avons pas bien pressé. Puis nous nous sommes ajustés, nous avons contrôlé le jeu, nous avons eu beaucoup d’occasions de marquer, mais dans les dernières minutes dans un moment de passivité de notre équipe, nous avons encaissé un but. »

Cristiano Ronaldo a bien essayé d’égaliser d’une frappe du droit en pleine surface (90+ 1) mais Unaï Simon a parfaitement stoppé la tentative de l’attaquant de 37 ans, préservant la première victoire espagnole sur le sol portugais depuis 2003.

Source: Le Monde avec AFP

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