L’armée américaine a indiqué que le raid mené, vendredi 19 février, contre des membres présumés de l’organisation Etat islamique (EI), à l’ouest de Tripoli, a probablement empêché un attentat en Tunisie.

Selon le Pentagone, le bombardement américain, qui a fait plusieurs dizaines de morts, a visé un camp d’entraînement du groupe Etat islamique en Libye. Jeff Davis, porte-parole du Pentagone, a indiqué que le camp détruit était « concentré sur des entraînements pour mener le type d’opérations que l’on a vu en Tunisie », ajoutant que « nous sommes certains que la frappe a empêché une tragédie plus grande avec une quelconque sorte d’attaque extérieure. Le type d’entraînement qu’ils menaient ainsi que la proximité avec la frontière tunisienne suggèrent qu’un forfait de plus grande envergure était en préparation ».

« Des personnes travaillaient en petits groupes synchronisés et coordonnés avec de petites armes », a poursuivi Jeff Davis qui évoque la présence dans le camp de jusqu’à 60 djihadistes qui s’entraînaient. Ce bombardement américain a causé plusieurs dizaines de morts dont Noureddine Chouchane, présenté comme un cadre opérationnel de l’EI, qui aurait piloté deux récentes attaques en Tunisie, notamment celles du musée du Bardo qui a fait 22 morts dont 21 touristes ainsi que celle sur une plage et dans un hôtel près de Sousse ayant fait 38 morts pour la plupart des touristes britanniques.