Les ministres des Affaires étrangères et les chefs exécutifs des organisations intergouvernementales, réunis au sein du groupe international sur la Libye, étaient en réunion ce mercredi à Niamey. Les participants à ce rendez-vous ont maintenu l’idée qu’il n’y aura pas d’intervention militaire. Le groupe international sur la Libye encourage les autorités libyennes, qui sont dans un processus de formation de gouvernement d’union nationale, à privilégier une solution politique négociée.
Il n’y aura pas d’intervention militaire en Libye. La troisième réunion du groupe international de contact exhorte les forces en présence à intensifier le dialogue politique. C’est sur ce point qu’a insisté Ismail Charghi, le commissaire paix et sécurité des Nations unies : « Il a été réaffirmé avec force qu’il ne peut pas y avoir de solution militaire, mais il faut une solution négociée. Il y a un appel qui a été lancé à tous les Libyens pour réellement qu’ils conjuguent leur effort et leur énergie ».
Une décision saluée par Raul Mateus Paula, chef de la délégation de l’Union européenne : « Les différents pourparlers au Maroc, en Algérie, les discussions des tribus en Libye, nous avons bon espoir que tout cela puisse aboutir à la constitution d’un gouvernement d’unité nationale. C’est ça l’objectif ».
Encouragée dans sa démarche de formation d’un gouvernement d’union nationale, la partie libyenne fonde beaucoup d’espoirs. Son ministre des Affaires étrangères Mohamed Dairy est optimiste : « On compte beaucoup sur la communauté internationale et africaine. Une fois que ce gouvernement d’union nationale sera constitué, la transition libyenne recommencera, mais j’espère, cette fois-ci, sur des bases nouvelles : un Etat qui respecte les droits de l’homme, un Etat qui respecte aussi une justice indépendante. Et j’espère qu’on pourra aboutir à la formation de ce gouvernement au cours du mois d’avril ».
Source: rfi.fr