La Tunisie qui préside le Conseil de sécurité de l’ONU ce mois-ci a demandé une intervention des Nations unies en Libye pour contrôler le cessez-le-feu après l’accord signé en octobre dernier, espérant que le Conseil émettrait «dès que possible» une résolution dans ce sens. De son côté, Antonio Guterres a appelé les pays membres à l’adoption d’un mécanisme de cessez-le-feu, en envoyant des observateurs internationaux.
Le secrétaire général des Nations unies a appelé à former un comité international pour contrôler le cessez-le-feu en Libye qui travaillerait aux côtés d’équipes de surveillance conjointes des deux gouvernements rivaux de Tripoli et de l’Est libyen « pour des tâches spécifiques de surveillance et de vérification », a-t-il précisé.
La Commission militaire mixte a demandé à ce que des observateurs internationaux « individuels non armés et non en uniforme » soient déployés sous les auspices des Nations unies. Cette équipe d’observateurs internationaux serait « agile et évolutive pour effectuer le suivi » selon le concept de la Commission militaire.
Le chef de l’ONU estime qu’une équipe préliminaire devrait être envoyée à Tripoli, comme première étape pour « jeter les bases d’une surveillance évolutive du cessez-le-feu par les Nations unies. »
Le secrétaire général de l’ONU va devoir par ailleurs reprendre à zéro la recherche d’un envoyé spécial pour la Libye, après le forfait de Nickolay Mladenov dans la dernière ligne droite en décembre dernier. En attendant la situation en Libye vacille toujours entre guerre et paix.
Source : RFI