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Libération des voies publiques : Et les Kiosques Orange-Money ?

Après plusieurs échanges et sensibilisation, l’opération de déguerpissement et de libération des voies publique a finalement  démarré Lundi dernier. Certaines grandes  artères de la capitale ont été nettoyées et libérées  des occupants pour la majeure partie des commerçants détaillants.

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Mais force est  de reconnaitre que cette mesure  dans son application épargne certains notamment les kiosques  « Orange Money » qui n’ont aucunement  été touchés lors de cette opération contrairement à d’autres qui en ont fait les frais. Aussi, certains kiosques «Malitel» ont été détruits.

 

Il est vrai que cette opération a non seulement mobilisé des centaines de porteurs d’uniformes, mais également a été précédées de séances de concertation et de sensibilisation de longue durée. Ce qui n’a pas toujours été le cas au Mali.

 

 

Mais là où le bas blesse c’est que des Kiosques Orange Money n’ont été nullement affecté par ce déguerpissement contrairement aux autres occupants. Les maliens attendent impatiemment des explications de la part des autorités compétente.

Coulou

 

Bamako n’est pas faite pour tout le monde

Signalons que plusieurs régimes se sont heurtés à ce problème de déguerpissement et de libération des voies publiques.  Mais le mal semble résider ailleurs : l’exode rural ! En clair, l’on ne doit pas s’en prendre à son point de chute, mais plutôt à l’origine du trébuchement.

La capitale Bamako abrite à elle seule plus de 90% des centres d’intérêts du pays. Tenez par exemple : plus de la moitié des patients en traitement dans un centre hospitalier universitaire  à Bamako ainsi que leurs accompagnateurs prêteront rester sur place après les soins. Et si l’on leur accordait alors la possibilité de se soigner sur place ? Une fois dans la capitale, l’on constate alors qu’ils deviennent de véritables anarchistes, et même des hors la loi et des prostituées pour les filles. Et disons-le franchement : la ville n’est pas faite pour tout le monde

Les réactions :

BANFAL KONE  du syndicat  des transporteurs du Mali

 «Nous ne pouvons rien dire de mal d’abord car on n’arrive pas à saisir le but de cette évacuation. On nous déplace chaque fois. C’est pourquoi nous demandons toujours aux chauffeurs de Sotrama de bien  serrer le coté droit de la route pour ne pas que leur stationnement soit une entrave pour la fluidité de la circulation».

Youssouf  Keita  Commerçant détaillant au grand marché :

« Nous ne suivons que la décision du gouvernement parce que l’incendie récent qui a détruit l’artisanat  nous a servi de leçons.

 

Bakary  Samaké  dit BABLEN Réparateur –  Rue Titi Niaré :

« Nous, nous n’avons  pas posé problème majeur. Un délai nous avait  été donné. Et avant cette date,  une forte campagne de sensibilisation a réussi à nous convaincre. Mais en tout cas, la peur persiste toujours dans nos esprits, chaque fois, l’on procède à des déguerpissements ponctuels mais après le reste est sans suite et ce sont les victimes qui en font les frais».

Rassemblés par Fousseyni Traoré(Stagiaire)

SOURCE: La Sentinelle

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