Au cours des échanges, les deux parties auraient insisté sur la fin des violences pour un Mali apaisé. Après cette libération, la question qu’on se pose aujourd’hui, c’est de savoir si cette nouvelle donne pourrait être le début d’un dialogue sincère ou d’une reprise des hostilités malgré l’appel au calme de l’imam Mahmoud Dicko après l’enterrement des jeunes tués aux alentours de sa mosquée ? ” Cette libération ne va rien changer dans notre combat. Restons mobilisés et déterminés car, la lutte vient de commencer “, a lancé Ahmadou Dounga Maiga, chargé à la communication de la CMAS, dans les minutes qui ont suivi le retour des membres du M5RFP auprès des leurs.
Selon une source proche du mouvement contestataire, ces personnalités ont été arrêtés pour avoir appelé à la désobéissance civile, occasionnant le pillage et le saccage des édifices publics. Les membres de ce mouvement, désormais cauchemar du régime, adopteraient-ils une stratégie plus efficace et sans usage de force ou de violence comme l’a souhaité l’imam Mahmoud Dicko ?
Rappelons qu’il a appelé au calme au cours de son interview après l’enterrement des jeunes tombés sous les balles assassines de la Forsat. Selon un adage, “le temps est le meilleur juge”.
Ben chérif