Le bureau de la section Union pour la République et la démocratie (Urd) de Côte d’Ivoire, a animé un point de presse le samedi 12 septembre 2020 à l’école régional d’Abidjan-Treichville, pour réclamer la libération du président fondateur du parti l’honorable Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition malienne, enlevé depuis le 25 mars 2020 en pleine campagne électorale pour les élections législatives.
Toutes les instances de l’Urd de la section Côte d’Ivoire (femmes, jeunes, sympathisants et militants venus de toutes les villes environnantes d’Abidjan) étaient présentes pour exiger la libération de leur président Soumaïla Cissé, qui a successivement été ministre des Finances en 1993, ministre des Finances et du Commerce en 1994, puis ministre de l’Équipement, de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et de l’Urbanisme en 2000.
« Depuis le 25 mars 2020, l’honorable monsieur Cissé a été enlevé alors qu’il était en campagne pour les députations dans sa circonscription électorale de Niafunké. Cet enlèvement, jusqu’à ce jour, n’a pas été revendiqué. Néanmoins, l’ex président Ibk, pendant son discours à la nation, a déclaré qu’il était en négociation avec ses ravisseurs et qu’il serait très bientôt libéré. En outre,il a pu faire parvenir à sa famille des courriers par l’entremise du Comité international de la Croix rouge et croissant rouge (Cicr). Tous ces éléments, constituent des lueurs d’espoir dans cette nuit noire de son enlèvement, et fondent notre combat pour sa libération. En effet, à un moment où le Mali est à la croisée des chemins, la place de l’honorable monsieur Soumaïla Cissé est auprès des siens, auprès du peuple malien, afin de prendre toute la place qui est la sienne dans cette entreprise de reconstruction d’un Mali réellement démocratique, en paix à l’intérieur de ses frontières», a indiqué, Aboubacrin Yoro Traoré, secrétaire général de l’Urd-Côte d’Ivoire, dans sa déclaration, lue en présence de Haïdara Mourlaye, président d’honneur du parti. Pour la libération de son mentor, l’Urd appelle la communauté nationale et internationale à faire pression sur ses ravisseurs. « C’est pourquoi, cette conférence de presse n’a qu’un seul but : demander la libération de l’honorable Soumaïla Cissé. Demander à la Cedeao de faire pression sur ses ravisseurs, demander à l’Algérie, parrain de l’accord de paix éponyme de faire pression sur ses ravisseurs. Demander à la France, ancienne puissance tutélaire, présente sur le terrain à travers la force Barkhane de faire pression sur ses ravisseurs, demander à l’Onu, présente à travers la force Minusma pour le maintien de la paix, de faire pression sur ses ravisseurs. Demander à l’Arabie Saoudite et au Qatar de faire pression sur ses ravisseurs. Demander au Cnsp de tout faire pour obtenir la libération de l’honorable Soumaïla Cissé, car il est du devoir de l’État malien de tout faire pour obtenir la libération d’un de ses nationaux , surtout lorsqu’il est de l’envergure de l’honorable Soumaïla Cissé», a conclu le secrétaire général. Cette déclaration a été entrecoupée par le refrain “Libérez Soumaïla” que les militants et sympathisants du parti chantaient à chœur.
MO avec KN
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