Après la polémique déclenchée par ses propos sur les émigrants africains qui traversent la Méditerranée, Gianni Infantino est revenu sur ses déclarations. Une explication loin de convaincre alors que celui-ci défend un projet d’organisation de la Coupe du monde de football tous les deux ans.
Une polémique qui intervient au mauvais moment. Mercredi 26 janvier, le président de la FIFA était à Strasbourg au Conseil de l’Europe afin de défendre son projet de Coupe du monde, qu’il souhaite voir se tenir tous les deux ans. Gianni Infantino a d’abord énoncé un premier argument sur l’état actuel du football.
“Nous voyons le football se développer dans une direction où certains ont tout et la plupart n’ont rien. En Europe, la Coupe du monde a lieu deux fois par semaine car les meilleurs joueurs du monde y jouent”.
Un mea-culpa raté
Une idée controversée
Selon un sondage publié en septembre 2021, 55% des personnes interrogées ont indiqué être favorables à la tenue d’une Coupe du Monde tous les deux ans. Or, comme a pu le constater Libération, l’étude est trompeuse puisque trois possibilités de réponse sur quatre étaient inférieures à quatre ans et seulement 15.000 fans ont répondu au questionnaire.
Si des joueurs comme Kylian Mbappé s’opposent à la tenue bisannuelle de cette mythique compétition, Arsène Wenger, le légendaire entraîneur d’Arsenal, a indiqué auprès de L’Équipe que cela se déciderait avant 2024. Celui qui est désormais directeur du Développement du football auprès de la FIFA a même donné un calendrier:
Quant aux clubs, cette modification engendrerait des pertes financières estimées à 7,5 milliards d’euros par saison selon le Forum mondial des Ligues, qui représente un quarantaine de championnats professionnels mondiaux. L’UEFA a commandé une étude qui contredit les chiffres de la FIFA. Les résultats avaient montré des pertes de 2,5 milliards d’euros à 3 milliards d’euros sur quatre ans.
Willy Sagnol et les joueurs africains pas chers
Bernard Tapie avait alors volé au secours de l’ancien joueur et déclaré au micro de RTL qu’il s’agissait plus d’une erreur d’appréciation que d’un dérapage raciste. S’il a averti Willy Sagnol, l’ex-président de l’Olympique de Marseille a affirmé que la société française ne permettait plus de tenir certains propos que l’on pouvait employer auparavant sans confusion.