Le débat du Ballon d’Or a déserté les chaumières, les réseaux sociaux, les comptoirs de buvettes et les machines à café depuis belle lurette, mais l’écho des performances de Messi fait toujours trembler les parois du microcosme du football mondial. Ce weekend n’a pas fait exception.
La Pulga a commencé son match par une passe décisive. Un échauffement à son échelle stratosphérique. 35e minute, Rakitic glisse pour l’Argentin qui contourne Postigo avant d’alimenter Suarez, lequel ouvre le score d’une belle volée qui fait mouche. Le Barça joue mal, comme toujours, mais Messi joue bien et pour tout le monde. Comme toujours.
Auteur d’une perte de balle sur le but de Suarez, Rochina est coupable de la même faute devant Busquets qui lance Messi. Ce dernier trompe Olazabal d’une frappe croisée rasante et gagnante malgré la présence de Postigo. Et juste comme ça, le Barça mène 2-0 au repos alors que le public de Levante applaudit son adversaire. Et quel adversaire…
Ce n’est d’ailleurs pas fini. Juste après l’engagement des Granotes, Suarez met en orbite Alba qui fait son traditionnel déboulé flanc gauche pour une passe tendue en bout de course. Suarez laisse passer pour Messi, qui reprend du gauche devant un Olazabal impuissant. 3-0. Puis bientôt 4-0 avec un triplé de Messi.
En effet, à l’heure de jeu, Suarez réussit un petit pont sur Cabaco puis trouve Vidal dans la surface. La remise de ce dernier pour Messi permet à l’Argentin de marquer de près pour le coup du chapeau.
Messi + Suarez, cela équivaut d’ailleurs 25 buts, plus que 15 équipes de Liga actuellement. On passe très près du 26 quand Messi, après un bon travail de fixation décale l’Uruguayen qui manque la cible à dix minutes du terme. Un autre Suarez, Denis, se fait également remarquer avec une frappe en fin de rencontre qui fait briller Olazabal. Gérard Piqué participera à la fête avec un but qui aura valeur d’anecdote à deux minutes du terme pour offrir à Massi sa deuxième passe décisive de la soirée.
0-5, score final. Ernesto Valverde, ainsi que les fans du Barça, doivent mesurer leur chance de posséder un Leo Messi dans leur effectif. Le reste du monde peut simplement s’estimer heureux d’être un contemporain de l’Argentin.
Source: Goal.com
