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Lettre Ouverte au Président de la République

Monsieur le Président,

Nous Directeurs de Publication, membres de l’Association des Editeurs de la Presse Privée (ASSEP), venons auprès de vous, pour vous informer d’une crise que l’association connaît, et qui risque de compromettre son bon fonctionnement.

Lettre ouverte

Nous avons saisi notre ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication pour tirer au clair cette crise, malheureusement nos efforts sont restés sans succès. Notre dernier recours est vous, Monsieur le Président. Dans un entretien que vous avez accordé à nos confrères de Jeune Afrique (JA), Monsieur le Président vous avez reconnu que c’est votre volet communication qui a échoué.

A votre an 1, le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, lors d’une conférence de presse, a laissé entendre que la communication a été un échec durant votre première année de gestion. Or, le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Mahamadou Camara, a été appelé à la rescousse, en tant qu’un ancien de l’hebdomadaire JA et directeur d’un journal en ligne, pour soigner votre image et celui du Mali.

Monsieur le Président, votre échec prend sa source dans la crise que la presse malienne traverse aujourd’hui. A défaut de trancher, le ministre Camara a pris fait et cause pour le camp qui a une grande part de responsabilité dans la déliquescence de notre pays. C’est pourquoi, nous directeurs de publications, nous vous adressons cette lettre ouverte pour vous expliquer les faits.

L’ASSEP est l’association qui regroupe tous les éditeurs de journaux et périodiques privés paraissant régulièrement depuis plus d’un an au Mali. La qualité de membre se perd lorsque la cessation de parution est constatée depuis trois mois. Le mandat du bureau est de trois ans. Son objectif, défendre et sauvegarder la liberté de la presse, veiller à l’indépendance de la presse et veiller au respect de l’éthique et de la déontologie (…).

Le nouveau bureau de l’ASSEP a été mis en place le 03 juin 2014 par consensus sous les bons offices des doyens de la presse écrite privée. Durant tout ce mois, le Président sortant, Dramane Aliou Koné, et son bureau ont refusé de faire la passation, au motif qu’un des anciens membres du bureau sortant, Birama Fall a été élu président de l’ASSEP.

Le 19 juillet 2014, le Président du nouveau bureau (Fall) fait un coup d’Etat électoral à travers une pétition pour exclure ceux-là qui ont demandé la passation entre le bureau sortant et celui nouvellement installé. Interloqué par les faits, nous directeurs de publication, partisans de la transparence, avons saisi la justice. Hélas, rien n’a encore bougé.

Cependant, le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication avance avec ses échecs : Il a récemment procédé aux élections des membres de la Haute Autorité de la Communication (HAC) de façon cavalière alors que le projet de loi est pendant sur la table des députés, car le vote a été reporté plusieurs fois pour compléments d’informations.

Ce qui fâche, Monsieur le Président, c’est l’élection éhontée par le ministre Camara de Dramane Aliou Koné à la Maison de la Presse.

Notre confrère, qui est l’auteur de toute une gabegie orchestrée dans la presse, doit aujourd’hui rendre compte à ses confrères dans la gestion des parcelles attribuées par l’Etat à l’ASSEP : titre foncier N°8124 situé en Commune VI, d’une superficie de 4 hectares 99 ares 97 ca. Ce titre a fait l’objet d’une grande spéculation foncière par Dramane Aliou Koné. A la date d’aujourd’hui, nous ne savions pas qui sont les bénéficiaires  des parcelles.

Quelle est la situation des paiements effectués et l’état actuel de l’évolution des dossiers.

Nous exigeons, Monsieur le Président :

– la création d’une commission d’enquêtes composée de journalistes, de cadres des domaines, de géomètres, des architectes pour recueillir toutes les informations sur ledit titre ;

– faire l’audit de la gestion des parcelles ;

– publier la liste intégrale des attributions déjà faites ainsi que les paiements correspondants ;

– procéder à l’audit de la Maison de la presse.

Monsieur le Président, il est temps que les choses changent au niveau de la presse, car certains confrères ont trouvé refuge dans notre corporation dans le but d’arnaquer les siens, l’Etat et les partenaires au développement. Pas de compte rendu, pas de bilan en fin d’exercice. Tout se passe comme dans un nomansland au grand dam de toute la presse pourvue que certains trouve leur compte.

L’aide à la presse est mal gérée, mal partagée. C’est un gaspillage de l’argent du contribuable. 80 millions sont légués à la presse écrite et 30 millions à la Maison de la presse, et plus les frais de location de la salle de conférence.

Malgré tout, il y a coupure d’électricité et d’eau. Dans les banques, les comptes sont vidés, dès la première semaine du virement. L’argent est utilisé pour tout sauf la formation.

Pour une meilleure gestion de l’aide à la presse, devenue un magot pour certains patrons de la presse, il y a lieu de la transformer en équipement ou confier sa gestion à un cabinet d’expert-comptable avec comme critère la régularité :

– un hebdomadaire (52) numéros par an ou au moins 27 ;

– pour un bi-hebdo (104) ou au moins 60 ;

– quotidiens (250) numéros.

Monsieur le Président, c’est avec indignation que nous vous adressons cette correspondance en vue de tirer au clair les faits qui constituent des dysfonctionnements dans la presse. Nous vous souhaitons une bonne fête de fin d’année.

Nous Directeurs de Publications, membres du Réseau des journalistes pour la défense des intérêts de la presse au Mali. Front pour l’Assainissement de la Presse BP 2216 Hamdallaye- Immeuble SANOGO.

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LETTRE OUVERTE A MR LE MINISTRE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

Monsieur le Ministre,

Objet : Construction d’un espace vert en C.I

Je soussigné, Mady Sissoko, chef de quartier par intérim de Korofina Nord, a l’honneur de vous informer, que la parcelle A36 à Korofina Nord est en construction selon une plaque récemment plantée sous le visa N°1472 PC du 23 mai 2007.

Cette parcelle avait été réservée comme espace vert, située sur les berges du marigot de Banconi  du pont  de Korofina  près du domicile de Mamadou Madeira Kéita. J’ai été saisi par plusieurs habitants de cet espace vert, c’est pourquoi, je vous adresse cette correspondance pour trancher ce problème une fois pour toute avant que les choses ne prennent une autre tournure.

Il y a trop de problèmes autour de cette parcelle car les habitants du coin viennent me voir jour et nuit par rapport à leur non adhésion à cette décision de construction. Et je suis convaincu que l’exploitation de cet espace par tierce personne va engendrer des tensions (conflits fonciers).

De nos jours, je n’ai reçu aucune information par rapport à cette nouvelle  attribution et du visa de construire. Je tiens à vous informer, que je ne suis au courant de rien et je ne serai garant de rien. Dans l’attente d’une suite favorable, veuillez  comprendre monsieur le ministre, l’expression de mon profond respect.

MadySISSOKO, chef de quartier intérimaire de Korofina-Nord- Tél : 76 46 48 61

 

N.B Rappelons que la première requête adressée aux autorités communales  date d’août 2008

Source: Inter De Bamako

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