Monsieur le ministre,
Par la présente, je m’adresse à vous au nom de la jeunesse malienne, pour vous
exprimer ma stupéfaction et mon désarroi par rapport a votre comportement lors du
6e congrès ordinaire du Conseil National des la Jeunesse (CNJ), la principale faitière
de la jeunesse malienne de l’intérieur et de la diaspora.
Monsieur le ministre, dois-je vous rappeler que le CNJ est une organisation de la
société civile malienne, Régit par la Loi 04-038 du 05 Aout 2004.
Monsieur le ministre par votre comportement et implication personnelle, vous êtes
parvenu à biaiser le processus de renouvellement des instances de notre noble
organisation faitière. Je vous rappel les faits :
1. D’abord le lundi 25 Novembre en recevant tous les candidats dans votre
bureau, vous avez clairement indiqué votre volonté de vouloir imposer le
candidat de votre choix par un consensus forcé, en faisant des menaces à
l’endroit de des candidats qui tenteraient de s’opposer à votre désir.
2. En suite devant notre refus pour votre consensus forcé, Vous nous avez fait
rencontre nuitamment le même Lundi, le Directeur National de la Jeunesse,
pour nous contraindre de signer un protocole qui oblige tous les candidats à
accepter votre consensus et les résolutions du congrès, bien avant la tenue
même du congrès.
Monsieur le ministre c’est vrai que nous sommes jeunes, autant nous ne sommes
pas dupes.
Pouvez vous vraiment nié que toutes ses manœuvres n’avaient pas pour objectif
d’imposer a la jeunesse malienne votre soit disant candidat du consensus ?
Si non, alors pourquoi :
– faire quitter de Bamako à Koutiala vos directeurs de services et conseillers
techniques pour aller superviser et présider nos travaux ;
– vous n’êtes pas venus vous-même ni à la cérémonie d’ouverture ni a celle de
la clôture (si cérémonie il y a eu bien sûr) ;
– avez-vous déplacé de Bamako à Koutiala des contingents de la Garde
Nationale comme promis à la rencontre du lundi pour bastonner tous ceux qui
s’opposeront à votre volonté d’imposition, la population de Koutiala peuvent
témoigner de la barbarie commise par la Policiers et les Gardes sous votre
commandement ;
– A ce que je sache Monsieur le ministre, le Mali est en Guerre et c’est ce
moment précis ou nos populations se font tuer au centre et au nord du Pays
que vous envoyer la garde nationale gazeux et mater des jeunes que nous
sommes ;
– Dois-je vous rappeler une fois de plus que cette garde a été déployée en
Commune 5 du District de Bamako lors du renouvellement du bureau sachant
bien que la commune dispose de 3 commissariats de police et une compagnie
de gendarmerie ;
En définitive, Sachez Monsieur le ministre que le CNJ, n’est pas une structure
rattachée à votre département, mais plutôt une organisation de la société civile et
structure faitière de la jeunesse.
Monsieur le ministre, vous avez trouvé la jeunesse malienne unie, je vous
demande de ne pas la diviser pour votre intérêt. S’il vous plait.
Je vous vous rappel monsieur le ministre que lors de vos dernières interventions,
vous aviez dit ceci : aucun homme politique ne vas s’immiscer dans le chois du
prochain président du CNJ et le prochain président ne seras pas politique.
Désolé de vous l’apprendre que votre président que souhaitez imposé à la jeune
malienne est un pure produit politique, puisse qu’il est membre du Bureau National
de la jeunesse d’un parti politique que vous connaissez bien et vous aviez été
informé de ça lors de notre rencontre dans votre bureau.
Je défi qui conque d’apporté la preuve de mon appartenance a un parti
politique au Mali.
Je suis vraiment désolé que vous puissiez arriver à une telle bassesse, par abus.
Cela relève d’une procédure dictatoriale.
Monsieur le ministre l’inexpérience n’est pas un mal en soit mais l’immaturité et la
complicité relèvent la personnalité de l’homme.
Monsieur le ministre,
Je vous implore en tant que jeune d’avoir pitié de la jeunesse de votre pays, qui vous
a accordé le privilège d’exercer cette noble fonction de ministre, dont vous ne méritez
pas sincèrement.
Je vous prie de ne pas ouvrir la voie à la déperdition de la jeune car votre conscience
en souffrira une fois avoir raccroché la veste de ministre.
Je vous demande de ne pas hypothéquer la voix de la majorité de la jeunesse au
profit d’un accord politique pour tirer profit.
La jeunesse vous sera reconnaissante si vous vous mettez au dessus des clivages
et acceptez de lui rendre sa grandeur comme vous avez sus le faire avec la faitière
du football malien.
En fin, sachez Monsieur le ministre que l’avenir d’un état se mesure par la maturité et
par la clairvoyance de sa jeunesse dont vous en êtes un.
Soyez sur que nous resterons mobiliser jusqu’à la manifestation de la vérité, quoi
qu’il adviendra.
Meilleur vœux 2020
Bamako, le 31 Décembre 2019
Votre cadet
Ousmane DIARRA-GOUSNO Président CNJ-Mali