Le dossier Karim Wade mis sous mandat de dépôt le 17 avril dernier dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis connait un sérieux coup de frein. Selon des sources tapies dans l’ombre de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI), mêmes les auditions déclenchée par la Commission d’Instruction du juge Cheikh Tidiane Beye et Cie connaissent un ralentissement certain.
La raison, d’intenses tractations sont en cours pour une gestion politique du plus gros dossier judiciaire depuis l’avènement de Macky Sall à la Magistrature suprême. Autour de ces tractations, le président ivoirien, Alassane Ouatara aidé par des dignitaires religieux et coutumiers. Tout pour réconcilier le président sortant Wade et son prédécesseur pour que Wade-fils hume l’air de la liberté. Une libération qui n’est pas sans conditions. Il doit casser la tirelire.
Ayant échoué au Qatar, Wade-père semble entrevoir la lueur d’espoir pour sortir son fils des liens de la détention en Afrique. En effet, après son séjour en Côte d’Ivoire, d’intenses tractations sont en cours en vue d’extraire Karim de la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Rebeuss. Au cœur des négociations, le président ivoirien Alassane Ouatara qu fait présentement des pieds et des mains pour recoller les morceaux entre Wade et Macky. Selon des sources qui en parlent, ce sont ces mêmes tractations qui retardent la venue du président sortant Wade au Sénégal où il était attendu au dernier Magal de Touba tenu dimanche dernier
Toutefois pour humer l’air de la liberté, des conditions sont soumises au célèbre détenu sénégalais qui devra payer le « tiers des sommes pour lesquelles il est poursuivi », précisent ces sources dans les colonnes du journal « la tribune » qui ajoute que ces démarches officieuses autour du dossier Karim Karim lourd de pas moins de 694 milliards puis 98 autres découverts par les commissions rogatoires de la CREI sont entrain de retarder la mise en demeure du troisième dignitaire de l’ancien régime, Abdoulaye Baldé dont le nom avait été annoncé comme la prochaine victime du procureur spécial, Alioune Ndao.
Pressafrik