Les syndicats de la Magistrature tiennent à apporter un démenti à ce communiqué qui n’engage que ses auteurs.
Les syndicats de la Magistrature informent l’opinion nationale et internationale, qu’ à l’occasion de leur rencontre le 17 juillet 2020 à l’hôtel Salam entre 19 h et 20h passée sous silence par ledit communiqué, ils ont non seulement fait observer à la délégation l’inconstitutionnalité de ses propositions en ce qui concerne le remembrement de la Cour Constitutionnelle mais aussi ont systématiquement rejeté toutes soumissions des choix du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) à la classe politique, proposée par la CEDEAO. Mieux, les syndicats ont suggéré que ce choix, compte tenu de la position de son Président (Président de la République) et des membres de droit, soit opéré uniquement par les membres élus du CSM.
Tout en leur rappelant la position du droit positif malien, en total désaccord avec leur démarche, ils ont fait observer aux hôtes:
– les attaques fortuites du Président du conseil Supérieur de la Magistrature (Président de la République) contre le corps, dont la dernière remonte à sa dernière adresse à la nation ;
2. Le dysfonctionnement du CSM imputable au Président de la République ;
3. Les difficultés d’application de la Loi d’orientation et de programmation de la justice, entre autres.
Tout en saluant les efforts de l’organe communautaire dans la recherche de solutions à la crise sociopolitique malienne, le SAM et le SYLIMA rassurent le Peuple malien de sa volonté d’accompagner les acteurs en vue certes d’une sortie de crise mais nécessairement de façon responsable et péreine.
Bamako, le 19 Juillet 2020
Pour le syndicat autonome de la Magistrature ;
Le vice-président Bourama Kariba KONATE
Le syndicat Libre de la Magistrature : Le Vice-président Brehima Bilali TAMBOURA.