Le syndicat des mines a observé une grève de 48 heures le lundi et le mardi dernier pour protester contre leur mauvaise condition de travail et un manque de sécurité sociale de la part des sociétés employeuses.

Ce débrayage est intervenu suite à l’échec des négociations sur le préavis de leurs doléances, fortes de 6 points de revendications. Le syndicat dénonce vigoureusement, ce que ces responsables ont qualifié de déshumanisation des services miniers dont les travailleurs sont toujours victimes de  licenciement et dépourvus de protection sociale. Le syndicat exige l’élaboration et l’adoption des plans sociaux en cas de licenciement pour motif économique et fermeture dans les secteurs des mines et de l’industrie, de l’administration minière et pétrolière ; la reprise immédiate des activités d’exploitations minières à Wassoul-Or, la poursuite et la relance des activités d’exploration et de recherche pétrolière à l’AUREP, le paiement immédiat des arriérés  de salaire et primes des travailleurs de l’AUREP, de Wassoul-Or et de PDRM ; l’application intégrale de  la convention collective des sociétés et entreprises minières, géologiques et hydrogéologiques aux travailleurs de la cimenterie de Dio ; l’annulation de la procédure de licenciement en cours à la SOMIKA SA ; le respect intégral des termes de l’accord intervenu le 02 juin 2010 entre le gouvernement, le CNPM et le SYNACOME et enfin la mise en place d’une régie spéciale pour le financement des activités de recherche minière.

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