Nul n’est censé ignorer les multiples activités criminelles du polisario notoirement soutenues et instrumentalisées par le régime algérien, tout particulièrement le détournement systématique et méthodique de l’aide alimentaire destinée aux séquestrés sahraouis marocains des camps de la mort de Tindouf afin d’accumuler des fortunes colossales.
Mais voilà, la crise sécuritaire dans les camps des embastillés sahraouis marocains sis à Tindouf s’est fortement aggravée suite à l’implication des polisariens dans des activités relevant du crime organisé et leurs relations avec les organisations terroristes sévissant dans la bande sahélo-saharienne ainsi qu’un contrôle de la part de bandes de trafiquants des territoires des camps de Tindouf.
De même il a été dévoilé l’implication des responsables du polisario dans le trafic en tous genre, à savoir le détournement des produits destinés par les organisations humanitaires à la population sahraouie marocaine séquestrée de Tindouf, le trafic de denrées alimentaires subventionnées venant d’ONG’s, du carburant, de drogues et d’armes, ainsi que la traite d’êtres humains.
Mais ce n’est pas tout ! Dans son dernier rapport titré « Personne ne se soucie de ta vie ou de ta mort en route », consacré aux innommables brutalités et barbaries vues ou endurées par la plupart des voyageurs durant leur périple aux mains des passeurs, des trafiquants, des milices et même de fonctionnaires algériens, le HCR a cité l’Algérie une vingtaine de fois en rapport avec des situations liées à des sévices physiques, à des risques d’enlèvement et à des violences entraînant dans certains cas des décès parmi les migrants et les réfugiés.
Dans ce même rapport, il a été signalé de multiples incidents de protection perpétrés principalement par des groupes armés, des passeurs et des militaires algériens (extorsion, violence physique et la violence sexuelle basée sur le genre, y compris exploitation et viol) alors qu’à Tamanrasset, il a été signalé de nombreux décès causés par des facteurs tels que la déshydratation, le manque d’accès aux soins médicaux et la famine mais aussi attribués à des facteurs tels que la violence physique, la famine et le fait d’être abattu ou poignardé.
De plus, la crise multiforme qui frappe actuellement de plein fouet l’Algérie et les prévisions de l’imminence d’un krach économique et de troubles sociaux rendent particulièrement lourde la prise en charge habituelle du polisario.
Il est connu de tous que le régime algérien affame son peuple pour soutenir le polisario, mais ce SOS, lancé par Alger à la communauté internationale, a le mérite d’éclairer sur le fardeau polisarien qui lui est de plus en plus difficile à porter.
Au fait, de nombreux quartiers de la capitale algérienne n’ont plus d’eau courante depuis le début de cet été et, face à cette nouvelle défaillance de l’Etat, les populations excédées ont barré les routes au lendemain de la Fête de l’Aïd Al Adha (Fête du Sacrifice), tout en ayant recours à des porteurs d’eau ; une pratique datant du temps de l’Empire Ottoman.
Quant à leur monnaie de singe, le dinar algérien, elle ne vaut plus rien et bientôt on verra les algériens se déplacer avec une brouette pleine à ras bord de leur monnaie vers la boulangerie du coin pour acheter un quart de baguette parisienne (parisiana).
Quoiqu’il en soit, le régime algérien est devenu la honte et la risée internationale, notamment en Afrique et dans le monde arabo-musulman.
Farid Mnebhi.