Le bilan est négatif ou positif? Oh! Le bilan est négatif; car, jusqu‘à la date d’aujourd’hui on n’a rien de concret de la part d’IBK. Le bilan est négatif parce qu’IBK est manipulé par l’ennemi. Il n’a pas la bonne information. Tout ce que je lui propose c’est d’ouvrir grand les yeux et voir la réalité du pays. Nous l’avons soutenu et on ne s’attendait pas à ça. De toutes les façons, il n’est pas encore trop tard pour lui de revenir en arrière et mettre les choses sur rails. Il doit prendre contact avec le bas peuple.
Mohamed Tabouré, Secrétaire à la communication du MP22
A notre question de savoir quelle lecture M. Tabouré faisait des 100 premiers jours d’IBK au pouvoir, il s’est exclamé: «Il a déjà 1OO jours! C’est-à-dire qu’il est démasqué. Il est démasqué comme il a démasqué Haya».
Moussa Kanté, Citoyen à Médina-Coura
Pour le moment, je suis dans l’angoisse totale. IBK n’a même pas commencé, il ramène l’affaire de l’armée. Et, pourtant, cette affaire est très compliquée. Nous n’arrivons pas encore à comprendre la situation actuelle du pays. Pour moi, ce procès doit être celui de la transition, celui de toute la transition. Parce qu’au moment des faits il y avait un gouvernement, il y avait un président de la République, il y avait un ministre de la justice. On ne doit pas tout reposer sur Sanogo seul.
Par ailleurs, pour moi, il est temps que l’on passe sur tout ça et faire la réconciliation nationale.
Dioncounda Sow, Tisserand au marché Dossolo Traoré
Pour le moment, nous ne voyons pas encore le changement espéré. Toutefois, il est encore temps pour IBK de revenir vers nous les pauvres. Car, nous avons tous voté pour lui. Et, ce n’était pour rien que pour le changement.
Adama Traoré, Hôpital Gabriel Touré
Je pense qu’il est encore très tôt de faire le bilan d’un gouvernement qui vient d’être mis en place. Le Mali vient de sortir d’une crise très profonde. Nous avons besoin du temps pour se positionner de dire quoi que ce soit. Mais, d’ici à là, la priorité doit être accordée à un certain nombre de secteurs. Et, à mon humble avis, on doit accorder priorité à la santé et à l’éducation qui sont les véritables secteurs de développement d’un pays. Si nous parvenons à mettre l’accent sur ces secteurs, je pense que le bilan sera positif. Sinon, la crise est trop profonde pour se prononcer sur les cent jours de règne d’IBK.
Source: Notre Printemps