Plus de 100 jeunes venus de différentes universités privées et publiques ont pris part à une formation sur la cybersécurité. C’était à la faveur de la deuxième édition des journées nationales de la cybersécurité (JNC) tenue la semaine dernière. A l’initiative de l’AMRTP (Autorité Malienne de régulation des Télécommunication, des technologies de l’information et de la communication et des Postes), elles avaient pour thème : « Renforcement de la souveraineté numérique pour un Mali Cyber- sécurisé. »
L’objectif de cette formation était d’outiller les participants à mieux connaître les techniques de protection des données personnelles. Une façpon aussi pour eux de se mette à l’abri de la cybercriminalité. « C’est pour qu’ils aient assez de compétences pour pouvoir répondre aux besoins en termes de cyber sécurité au Mali », explique Nasseradine Sophiane ingénieur en cybersécurité et formateur. Selon lui, en 2023 les JNC ont permis de former 50 jeunes qui reçoivent cette année une formation en cybersécurité avancée. « 50 autres jeunes sont également formés » précise Nasseradine Sophiane.
Une formation appréciée à sa juste valeur
La cybercriminalité est une menace croissante au Mali qui fait déjà des victimes.Les jeunes bénéficiaires de la formation ont manifesté leur intérêt pour l’initiative et s’engagent à mettre en pratique les notions apprises. « L’importance de cette formation, c’est d’acquérir des compétences, non seulement théoriques mais aussi pratiques qui pourraient nous servir dans le milieu professionnel », affirme Ibrahim Ouattara.
Kadidja Koné, une autre bénéficiaire de la session pense que désormais grâce à cette formation, « je pourrais mieux protéger mes données ». « Dans l’ensemble, ça s’est bien passé parce que nous avions accès à des challenges qui étaient assez abordables » se réjouit Mohamed Doucouré.
Les cyberattaques ne sont pas sans conséquences sur l’économie et la sécurité du pays. D’où la nécessite de former et sensibiliser la jeunesse, un maillon essentiel dans la lutte contre le phénomène.
Source : Studio Tamani