Dans une contribution qu’il nous a fait parvenir, un proche, des gendarmes détenus accuse le Directeur Général de la Gendarmerie, d’être responsable du sort réservé aux jeunes innocents. Lisez.
« Mercredi dernier, les jeunes gendarmes détenus ont signé un compte rendu de punition (CRP) ou libellé de punition de 50 jours d’arrêt de rigueur avec traduction devant le conseil de discipline. Cela veut dire qu’on se prépare pour la radiation.Les jeunes refusent parce qu’ils doivent expliquer comment les choses se sont passées. On prend le militaire par ses propres mots.On les a privés de tout. Ils n’ont pas droit à la parole.
Ces enfants ne sont victimes que du comportement du Directeur Général de la Gendarmerie qui a institué une barrière entre eux qui sont sur le terrain et lui. Contrairement au Chef d’Etat-major de la Garde Nationale qui est constamment parti sur le théâtre des opérations pour recenser les difficultés des hommes et leurs doléances. Jamais le DG de la Gendarmerie n’en a fait autant. Pire, chaque fois que les hommes ont demandé de l’approcher pour lui expliquer leur peine, il a refusé de les rencontrer. 55 minutes d’entretien avec eux suffisaient pour dissiper les inquiétudes et le calvaire des hommes.
Le DG de la gendarmerie a placé le lieutenant chef de la mission de détachement de la gendarmerie comme barrière entre les hommes et lui au moment où les chefs d’Etat-major de l’armée, de la garde nationale passent sur le théâtre des opérations pour s’enquérir de toutes les crises que connaissent les hommes.
Aujourd’hui, ces gendarmes qui se sont rendus à Kassela pour un temps d’entretien de 55 minutes avec lui, tel a été le cas de Kassela, ils sont accusés d’abandon de poste et d’acte d’indiscipline caractérisée. Voilà les faits dans leur détail.
Par la faute du DG de la gendarmerie, pour avoir refusé tout contact avec ces hommes, ces victimes sont aujourd’hui punies et traduites devant un conseil de discipline pour la radiation malgré les pleins succès remportés sur le terrain et sur l’ennemi.
La responsabilité du DG de la gendarmerie est volontairement ignorée par la hiérarchie qui ne veut rien comprendre parce que décidée de radier ces vaillants éléments.
La gendarmerie est en crise de leadership parce que le DG est hermétique. Il est loin d’être réceptif des messages des hommes et place toujours une barrière entre le personnel et lui. Pour preuves, ces multiples échecs que la gendarmerie a engrangé depuis sa nomination ».
La Rédaction
Source: Le Pays