Avant de venir au pouvoir, IBK savait-il que l’insécurité au Nord, puis au Centre du pays est une épreuve injuste imposée au Mali ? C’est presque en fin de mandat, qu’il qualifie l’épreuve sécuritaire Malienne d’injuste et imposée au peuple Malien. Est-ce le médecin après la mort ? C’est maintenant alors qu’il a su la vraie nature de la guerre au Nord ? Qui a pu bien lui caché les vraies informations sur cette guerre depuis 2012 ? Où alors, répète t-il les mêmes mots que l’ancien président ATT lors de son passage à Bamako au mois de décembre où il a été accueilli dans la plus grande ferveur spontanée ?
Peut-il dire aux Maliennes et aux Maliens, qui leur a imposée une épreuve injuste jusque là ? Est-ce se sont la France d’IBK, les Occidentaux, le Mouvement Nationale de Libération de l’Azawad (MNLA), les terroristes ou encore les djihadistes ?
Nous sommes inquiets, si c’est maintenant que notre président est au courant que la guerre au Nord du Mali depuis 2012 est une épreuve imposée au Mali. Peut-il nous dire également dans quel but, la guerre nous a été imposée ? Cela permettra d’édifier certainement, les futurs candidats à l’élection présidentielle hypothétique de 2018. A quoi aura servi toute l’expérience d’IBK acquise en vingt cinq ans de vie politique, qui lui a permis d’occuper tous les postes politiques dans une démocratie moderne ? Conseiller diplomatique du premier président démocratiquement élu au Mali un huit juin 1992, puis ambassadeur en République de Côte-D’ivoire auprès du président Félix Houphouët Boigny, puis ambassadeur auprès d’Oumar Bongo du Gabon, ensuite ministre des affaires étrangères, puis Premier ministre pendant six ans, possédant le plus long séjour à la primature depuis l’avènement de la démocratie, président de l’Assemblée Nationale du Mali, Premier président de l’Union des parlementaires Africains, membre du parlement Panafricain pendant huit ans, qui peut donc dire mieux que lui au Mali, voire en Afrique ? Même avec cette expérience unique, les Maliens ont toujours peur pour le futur du Mali, à commencer par ses plus proches soutiens à savoir les religieux. Dia ! Dia ! On peut être président et rater sa vie ?
La Rédaction
Le Carréfour