Les États-Unis ont annoncé qu’ils réduiront leurs forces en Afrique d’environ 10 % au cours des prochaines années.

Actuellement, 7.200 militaires servent sous la bannière du Commandement Afrique des États-Unis.

Selon une déclaration du Pentagone, en Afrique de l’Ouest, où de nombreux groupes djihadistes sont actifs, l’accent serait mis non plus sur l’assistance tactique mais sur le conseil, l’assistance, la liaison et le partage de renseignements.

Le commandant Candice Tresch, porte-parole du Pentagone, a déclaré à l’agence de presse Reuters que ces coupes d’effectif laisseraient les activités des organisations extrémistes largement intactes dans plusieurs pays, dont la Somalie, Djibouti et la Libye.

Un officiel américain, s’adressant à Reuters sous anonymat, a déclaré que la réduction des troupes se ferait probablement sur trois ans et pourrait inclure des pays comme le Kenya, le Cameroun et le Mali.

A la question de savoir si la réduction des effectifs était le résultat de l’attaque au Niger en octobre 2017, au cours de laquelle quatre soldats américains ont été tués, un autre responsable militaire a déclaré que l’incident n’avait en aucun cas influencé la décision, rapporte Voice of America.

“Les discussions sur ce changement étaient en cours avant que l’incident ne se produise”, a déclaré le militaire.

Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, souhaite concentrer les ressources économisées en Afrique pour d’éventuels conflits avec la Russie et la Chine, selon certains médias américains.

BBC Afrique