“Nous nous préparons à toutes les éventualités”, a déclaré Jon Finer, conseiller adjoint à la sécurité nationale, deux jours après l’annonce du renforcement de la présence militaire américaine au Proche-Orient.
“Le Pentagone déploie d’importants moyens dans la région pour se préparer à une possible nécessité renouvelée de défendre Israël d’une attaque”, a ajouté le conseiller sur la chaîne américaine ABC. “Simultanément, nous nous efforçons de désamorcer la situation diplomatiquement, car nous ne pensons pas qu’une guerre régionale soit dans l’intérêt de qui que ce soit à l’heure actuelle.”
Menaces de l’Iran
Les États-Unis ont mobilisé davantage de navires de guerre et d’avions de combat pour protéger leurs troupes et l’allié israélien face aux menaces de l’Iran et des groupes tels que le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais. Ils craignent un embrasement régional après l’assassinat du chef du Hamas et du commandant du Hezbollah, imputé par l’Iran et le Hamas à Israël.
“Je ne sais pas ce qu’ils vont faire ni quand ils vont le faire, mais nous devons nous assurer que nous sommes prêts”, a également dit dimanche sur Fox News John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. Les États-Unis, à l’image de la Grande-Bretagne et de la France, ont appelé leurs ressortissants à quitter immédiatement le Liban.
Macron et Abdallah II s’expriment
Le président français Emmanuel Macron et le roi de Jordanie Abdallah II ont par ailleurs appelé dimanche à éviter “à tout prix” une escalade militaire au Proche-Orient. “Le président de la République et le roi Abdallah II ont exprimé leur plus vive inquiétude quant à la montée des tensions dans la région et souligné la nécessité d’éviter une escalade militaire régionale à tout prix”, selon ce communiqué. “Ils ont appelé toutes les parties à sortir de la logique de représailles, à exercer la plus grande retenue et la plus grande responsabilité afin de garantir la sécurité des populations”.
Réunion du G7
Les ministres des Affaires étrangères du G7 se sont réunis par visioconférence dimanche pour évoquer la situation au Moyen-Orient, exprimant leur “forte préoccupation” face au risque d’escalade dans la région, selon le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani. “Avec nos partenaires, nous avons exprimé une forte préoccupation face aux récents événements qui menacent d’entraîner une régionalisation de la crise, en commençant par le Liban”, a déclaré dans un communiqué M. Tajani, dont le pays assure la présidence tournante du G7.
Source: https://www.7sur7.be/