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“Les dirigeants des pays de l’AES ne reçoivent aucune instruction d’une puissance extérieure”

“Nous ne prenons pas nos instructions à Paris, à Londres ou ailleurs. L’AES est plus développée sur le terrain que sur le papier. Les contours de cette confédération sont définis au moment où je vous parle”, a déclaré le ministre malien des Affaires étrangères, cité par des médias locaux.
Par contre c’était le cas avec la CEDEAO et l’UEMOA, a souligné Abdoulaye Diop.
“Nos pays ont été sanctionnés parce que la télécommande était à Paris, ou ailleurs. Je pense qu’on ne peut pas être dans des organisations qu’on ne contrôle pas”, a-t-il expliqué lors d’un panel sous le thème “AES, quel avenir pour ses États membres?”.
Dans son intervention, le ministre a souligné que les organisations régionales devaient être le reflet des besoins des pays membres.
“On ne peut pas abandonner une partie de sa souveraineté à une organisation et que cette partie de la souveraineté soit utilisée comme une arme contre nous”, a-t-il tranché.
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