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Les compétitions sportives aux arrêts : Les compétiteurs doivent être disciplinés et aussi imaginatifs

Ce n’est pas la seule activité humaine qui soit touchée par la menace ou l’existence du Covid 19. Bien d’autres, toutes les activités pouvant entraîné le regroupement des personnes sont concernées. Mais cet arrêt à des incidences psychiques et physiques d’où le risque de baisse de forme pour les sportifs, d’élan émoussé et de désorganisation. Les sportifs d’élite et les professionnels payent un lourd tribut. Fort heureusement, ce n’est pas le confinement total en Afrique et au Mali. Un espoir de tenir le coup pour les athlètes africains à la condition de trouver le bon plan.

 

Quand les associations de sports  (Athlétisme, Basketball, Football…) ont, par communiqué, invité toutes les ligues, les districts de sport et les clubs à la suspension de tout regroupement, les terrains et les espaces de sports se sont vidés. Un tour au stade Ouezzin, fief du Djoliba AC dames de basketball, au terrain de l’AS Police ou footballeurs et basketteur se partagent la cour ou encore au terrain Chaba à Lafiabougou, le constat est le même, identique à celui du stade Modibo Kéïta muni de tartan, pas de séances d’entraînement. Ces espaces sont mystérieusement désertes et silencieux. Sinon, en temps normal, ils grouillent de jeunes pratiquants de toutes catégories. La présence du Coronavirus (25 personnes porteuses du virus en soin et plus de 500 personnes suspectées de cette maladie au Mali) en est la cause. Quelle désolation ! L’image que dégagent ces infrastructures sportives peut faire larmoyer un passionné du sport.

Si les compétitions internationales comme les Jeux olympiques, les Championnats d’Afrique d’athlétisme etc. sont reportées d’un an, jusqu’en 2021, au plan national, les activités sont en standby. Elles peuvent reprendre à tout moment dès que la chaîne de contamination est brisée et les guérisons se manifestée en nombre comme dans des pays d’où est parti le mal et là où il s’est installé en ravageant en si peu de temps.

Le semi confinement profite aux compétiteurs africains

Nos sportifs ont cette chance que leurs homologues d’Europe et d’Amérique n’ont pas. Selon un témoignage, sur la radio nationale, de la capitaine de la sélection nationale senior dames de basket, Bamba Meiya Tirera, évoluant en Espagne : ‘’Je m’entraîne dans mon salon avec mon enfant comme tous les autres ici’’. L’image de ce nageur, transmise par les chaines internationales de télé, qui prend son lit de chambre comme une piscine, est pathétique. En Europe et en Amérique, ils sont totalement confinés.

Ici au Mali, pareil certainement dans plusieurs pays africains, les sportifs ne sont pas totalement confinés. Ils ont une liberté de mouvement. Alors, il faut profiter en multipliant le travail individuel : la marche, le jogging, le jonglage et même la gymnastique, en fin de journée ou au petit matin, sont autant d’activités qu’il faut mener pour garder la forme tout en observant les gestes barrières. Même des séances à moins de dix (10) pratiquants sont possibles. En sport, le succès revient à ceux qui sont mieux préparés. N’abandonnez pas, ne relâchez pas. Face au génie de l’homme, qui a été pris au dépourvu, la maladie peut décliner à tout moment, fin avril paraît loin pour cela. A la reprise le vrai compétiteur, le sportif d’élite doit rebondir. Ce sont ceux qui auront prévu la reprise qui réussiront les premiers.

Drissa SANGARE

 L’Analyste

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