Pour mieux contribuer à protéger civils des localités de Tonka, Atta, Niafounké et Goundam, les Casques bleus du Bataillon burkinabé basé à Tombouctou ont organisé deux opérations au cours du mois de septembre : « WILDEBEEST-4 » dans la zone de Goundam et ses alentours du 19 au 23 septembre et l’opération « WOLFFISH » dans les localités de Niafounké, Tonka et Atta, du 27 au 29 septembre dernier.
Plus spécifiquement, ces opérations consistent en un contrôle de zones, à travers des patrouilles, des check-points dans les localités principales et leurs environs. La présence de la Force de la MINUSMA permet à la fois de dissuader les groupes terroristes et criminels et de rassurer les populations qui en ont bien besoin.
« Les vols de bétail et les assassinats ciblés sont fréquents ici. La population dépend d’un seul point d’eau financé par la MINUSMA. Nous demandons beaucoup de patrouilles de la MINUSMA pour notre quiétude, » a dit un habitant du village de Hangabera (Commune de Télé).
Une disposition mandataire
La résolution 2584 (2021) encourage la MINUSMA à prendre des mesures actives, en soutien aux autorités maliennes, pour anticiper et décourager toute menace contre la population civile, notamment dans le Nord et le Centre du Mali. Pour y répondre efficacement, elle adopte une démarche globale et intégrée. Ainsi, ce genre d’engagement opérationnel permet aux Casques bleus onusiens de s’imprégner des difficultés auxquelles sont confrontées les populations locales des zones reculées et souvent d’accès difficiles. Le but est d’aider à prendre toutes les dispositions nécessaires pour apporter des solutions conformément au Mandat donné à la MINUSMA par le Conseil de sécurité.
Protéger et être solidaire
Pendant ces différentes opérations, la Force onusienne a mené des activités civilo-militaire au bénéfice des habitants de ces différentes localités, comme des dons de kits scolaires et de lampes solaires au profit des familles vulnérables et des élèves. Les équipes médicales des soldats de la paix ont également prodigué des soins de santé à des patients dans plusieurs villages.
Source : MINUSMA