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LES BLESSURES PROFONDES CAUSÉES À L’AFRIQUE (L’ESCLAVAGE, LE COLONIALISME, LE NÉOCOLONIALISME)

                                              

                  PAR

  1.                                Amadou Aliou N’Diaye, Magistrat à la retraite

                                   Ancien Président de la Cour Suprême du Mali,

                                                 Officier de l’Ordre National

 

   LE CONTINENT EUROPÉEN

ET

L’ESCLAVAGE.

 

                             « … Pour l’Afrique et pour Toi Mali,

Notre Drapeau sera Liberté.

Pour l’Afrique et pour Toi Mali,

Notre Combat sera Unité …

L’Afrique se lève enfin …

 Saluons la Liberté. … »

 

Que vive la Transition !

Que vive le Gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple !

 

Historique

                                      

L’esclave est une personne de condition inférieure non libre, un individu considéré comme un  instrument économique pouvant  être vendu ou acheté et qui est sous la domination parfois tyrannique d’un maître.

En Afrique, en Orient et ailleurs l’esclavage n’était pas un attribut d’une race donnée mais la conséquence d’une défaite guerrière ou d’une sanction liée à la commission d’une faute : par exemple le vol.

L’esclavage provenait aussi de razzias terrestres ou sur mer.

Il a permis à partir du XVI è siècle, l’expansion  économique de l’Amérique et de la France avec le développement de la « Traite des Noirs ».

Nos arrières grands-parents ont vécu des siècles sous le « Soleil de l’esclavage ».

Ils ont affirmé que des hommes blancs venus brusquement d’ailleurs, du bout du Monde, étaient arrivés en Afrique ; qu’ils les appelaient sous le vocable « les Diables blancs » ; que ces étrangers ont rencontré une farouche hostilité car c’était des êtres qu’ils ne connaissaient pas ; des êtres dont ils avaient peur.

Ils craignaient en effet qu’ils ne viennent troubler leur société ; qu’il fallait donc se protéger contre toute éventualité.

Par des manœuvres et parfois sous le voile de missionnaires religieux appelés  « Pères blancs », ces Diables Blancs s’introduisirent quand même dans nos sociétés africaines, prirent attache avec nos Chefs coutumiers, nos souverains, déployant malices et stratagèmes pour gagner leur confiance afin de les corrompre, leur offrant des objets judicieusement choisis tels que fusils, boissons alcoolisées, miroir …

Sous l’effet de ces pratiques et l’alcool, ils parvinrent à leur fin ; achetèrent  à vil prix un grand nombre d’esclaves qu’ils revendirent à des Négriers de malheur lesquels les expédiaient aussitôt par le port de Gorée ou autre  au-delà  des  Océans, vers l’Inconnu.

Nos arrières grands parents racontaient également que ces « Diables blancs » sillonnaient régulièrement toutes les Contrées africaines à la recherche d’esclaves qu’ils obtenaient par n’importe quelle manière, par l’achat, par le troc, ou même en exécutant des razzias sur les jeunes gens de nos villages.

De nombreux villages en furent ébranlés, traumatisés ; l’insécurité était à son comble.

C’était terrible.

Le souvenir de ces jeunes gens emportés au-delà des Océans, dans l’inconnu, ne se dissipa jamais ; les larmes de leurs mères n’ont jamais cessé de couler ; elles coulent toujours et encore et encore …

Ces mères malheureuses ne portèrent jamais dans leurs cœurs ces Diables blancs qu’elles couvrirent nuit et jour de malédictions infinies.

L’Amérique, le Brésil, les Antilles… étaient le déversoir de ces esclaves, de ces jeunes gens (hommes et femmes), dans la fleur de l’âge, paisibles, innocents, de bonnes familles, sans défense, volés à la Mère Afrique.

La « Traite des esclaves » s’organisa et avec elle le tristement célèbre « Commerce Triangulaire transatlantique » entre l’Europe, l’Afrique et l’Amérique.

Une honte pour l’Humanité !

C’est de la sorte que notre Afrique se vit surprise, dépeuplée, impuissante, totalement vidée, dépouillée de nombre de ses enfants et de presque tous ses bras valides ; restant ainsi exsangue.

Deux cent millions d’âmes perdues à jamais selon certaines estimations !

Une absurdité du genre humain, à tel point que nos arrière-grands-parents se posaient sans cesse la question suivante : « Est-il possible que ces « Diables blancs » fussent des hommes comme nous, des êtres humains ? »

« Sûrement pas ; ils ne font pas partie du genre humain, ce sont certainement des disciples de Satan », répétaient-ils souvent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’ESCLAVAGE DANS

LE CONTINENT EUROPEEN

La découverte du nouveau monde américain par Christophe Colomb, la naissance d’un capitalisme sauvage, l’industrialisation de l’Europe, l’avidité économique aiguisée et le désir d’une main-d’œuvre servile gratuite donnèrent à l’Europe un visage nouveau et une orientation nouvelle : l’Afrique.

L’esclavage prit  une autre tournure dans la mentalité collective européenne et se cristallisa sur la race noire, celle ci étant « prédestinée à l’esclavage » selon des exégèses  tendancieuses et malveillantes  de la Bible faites par des gens de l’Église chrétienne.

L’apparition du capitalisme se caractérisera désormais par une inhumanité sans pareille.

Ce capitalisme, nouvelle forme de l’exploitation de l’homme par l’homme se tourna effectivement sur l’homme noir lequel, à l’époque, était « nature », beaucoup plus faible, sans défense et innocent.

Cette situation perdura jusqu’à l’abolition de l’esclavage au XIXe siècle et se poursuivra dans le temps par un colonialisme monstrueux.

Elle fut abominable et se caractérisa  par des chasses à  l’homme terribles sur les côtes occidentales d’Afrique.

La barbarie  devint alors une culture collective sur le chemin de la chrétienté et la destruction des Amérindiens et des Africains noirs fut la condition « sine qua non » de l’industrialisation  de l’Europe.

L’Afrique fut envahie  par des Hollandais, des Portugais, des Français, des Anglais, des Espagnols, des Italiens,…

Ceux-ci organisèrent à partir de l’Europe un vaste trafic esclavagiste transatlantique qui dominait tous les autres circuits commerciaux existants (traites internes, orientales) avec des réseaux d’approvisionnement vastes et stables d’esclaves, des comptoirs fixes, des relais, une bonne logistique et des savoir-faire permettant l’exploitation judicieuse de ce grand trafic juteux et immoral appelé Commerce Triangulaire (Europe , Amérique,  Afrique).

L’Europe fut  ainsi responsable de très nombreux raids esclavagistes au cœur de l’Afrique.

C’est bien elle qui provoquait la plupart des guerres tribales en excitant et armant les « indigènes » les uns contre les autres sachant que les guerres leur ramenaient d’importants lots de prisonniers pour remplir leurs navires négriers qui attendaient en rade.

En effet toutes les expéditions vers l’Afrique étaient accompagnées depuis l’Europe de trafiquants d’esclaves, ce qui était significatif.

Cette traite transatlantique au détriment du Peuple noir fut techniquement et méthodiquement organisée.

Elle prit forme et se développa sur  les souffrances physiques et morales, les larmes, les pleurs, les résistances, les révoltes, les tortures et le sang des esclaves noirs.

Ce sang noir d’Afrique a laissé des traces indélébiles à travers diverses grandes villes européennes comme entre autres Liverpool, Londres, Bristol, Bordeaux, Nantes…

La traite des esclaves noirs, le commerce triangulaire, les transports transatlantiques furent les plus lucratifs des commerces.

Aussi l’Europe dans ses colonies d’Amérique n’hésita-t-elle pas à pratiquer « l’élevage des esclaves en sélectionnant des individus  en fonction des critères physiques et en  les forçant à enfanter ensemble comme on l’aurait fait pour  du bétail ».

Par ailleurs pour empêcher ces esclaves de s’enfuir : « on les conduisait les têtes enfilées dans les anneaux d’une chaîne ».

Quelle honte pour l’Humanité !

La traite européenne transatlantique était essentiellement fondée sur un racisme profond et tournée essentiellement sur le Continent africain et sur la race noire.

Pendant plus de quatre siècles, de manière organisée, la France et d’autres Puissances ont pratiqué ce commerce des êtres humains et ont ainsi vidé l’Afrique de sa « sève ».

Des enfants, des femmes, des hommes ont été arrachés à leur Terre, à leur Culture, à leur Famille et jetés  à jamais à travers le Monde, dispersés sur des Terres inconnues, des Terres d’exil comme l’Amérique, le Brésil, les Antilles…où ils travailleront durement, où ils seront fouettés durement et à volonté, torturés durement…et où ils mourront  dans la solitude et sans sépulture !

Le film « Kunta- Kinte » d’un célèbre écrivain noir des Etats-Unis d’Amérique traduit de façon extrêmement remarquable les conditions d’existence de nos frères faits esclaves aux Amériques, en Angleterre, en Europe…

La traite négrière et l’esclavage sont enfin une entreprise de déshumanisation et de déni de tout ce qui fait l’humain.

Le fait de détruire un groupe ou un peuple par une action organisée et volontaire ne constitue-t-il pas selon la Charte de Londres du 8 Mai 1945 le déni de ce qui fait l’humain ?

Pour justifier cette abominable entreprise esclavagiste, les Européens avaient érigé en dogme l’essentialisation de la condition non humaine de l’homme noir, d’où le postulat de la supériorité  de la race blanche.

Certains hommes de l’Église en étaient malheureusement convaincus et le Père Bartolomé de Las Casas est même allé dans sa défense des Indiens jusqu’à se servir de la Bible pour écrire faussement que « les Noirs, descendants de Cham sont prédestinés selon les Écritures  à la  servitude ».

Il donnait ainsi une justification religieuse absolument fausse à l’abominable traite des esclaves noirs vers toutes les colonies occidentales.

Quelle imposture ! Oui quelle imposture !

Cette exégèse, ô combien tendancieuse, à caractère exécrable, faisait que l’esclave noir en Occident appartenait à son maître « ad aeternam », c’est-à-dire toute sa vie, lui, ses enfants et toute sa descendance.

La servitude est ici perpétuelle contrairement  à l’Orient.

Une telle attitude fut « sanctifiée » pour se donner bonne conscience par la France, une prétendue fille aînée de l’Église, qui publia, le 17 mars 1685, le fameux Code Noir qui fut tout sauf l’expression d’une aspiration abolitionniste.

Ce Code Noir  permettait de mieux encadrer l’espace asservissement des esclaves et par là de mieux les gérer ; sous son  emprise l’idéologie esclavagiste française consistait en ceci :

« L’esclave est un être irrationnel, sans personnalité, donc irresponsable et  qui ne travaille que sous la menace du fouet ».

Il était ainsi dévalorisé, déshumanisé et exclu du lien social.

C’était un animal, un meuble, un objet.

Aussi était-il parfois castré ou tout simplement émasculé  suivant le bon vouloir du maître. L’entreprise esclavagiste prit en Europe une envergure étatique ; aussi « les meilleures familles, des nobles, des évêques, des princes du négoce ainsi que des hommes politiques y investirent-ils lourdement et le Gouvernement anglais prit-il soin de la défense de leurs intérêts.

En 1771, près de deux cent navires anglais étaient engagés dans le trafic, principalement à Liverpool, Londres, Bristol… »

L’esclave noir est pourtant un Homme comme les autres et pas un animal ni un meuble.

L’Islam (le Coran) l’a bien compris et a  insisté sur le fait que ce qui différencie les hommes c’est le degré de leur foi religieuse.

Il a affirmé également que le meilleur des Croyants  est le plus pieux qu’il soit blanc ou noir ; il a exigé que « l’esclave  soit traité comme un membre de la famille. »

Bilal, ancien esclave noir abyssinien ne fut-il pas ordonné premier muezzin de l’Islam naissant et le titre prestigieux «  Saïdouna  »  n’est-il pas souvent accolé à son nom par la tradition, à égalité avec d’autres illustres compagnons du prophète?

Le fils adoptif du prophète ne fut-il pas un esclave noir affranchi appelé Zaïd ? …

En Orient l’esclave est généralement et officiellement traité comme un homme, un être humain, et non un animal encore moins un objet.

Tout  maître d’esclave qui agirait autrement ne serait qu’un impie.

Lorsqu’il va jusqu’à tuer son esclave, alors, comme tout criminel, il le paiera de sa propre vie. Cette idéologie est de très loin différente de celle de l’Occident européen.

Les Saintes Écritures telles que le Coran et la Bible ont toujours défendu le principe de la liberté, de la justice entre les races et ont porté une divine considération à l’Homme en tant que tel, c’est-à-dire  un être humain.

L’exégèse visée-ci-dessus sur le mythe biblique de Canaan à Cham à propos de la malédiction de Cham (Genèse 9 : 18 à 25 ) produite par le Père Bartolomé de Las Casas (1474-1566), évêque de Chipa (Mexique) dans son ouvrage intitulé (Très Brève Relation de la destruction des Indiens, 1552) pour justifier l’esclavage et par voie de conséquence la traite négrière transatlantique européenne, est fausse et tendancieuse.

L’évêque espagnol, en voulant protéger les Indiens, tout en justifiant l’action esclavagiste de l’Europe, n’a-t-il pas grossièrement menti et transgressé  la Sainte Bible ?

Bien sûr que oui, il a menti et de façon grossière ; une terrible imposture !

« Et les personnes d’origine africaine ne sont-elles pas en droit de demander réparation des séquelles, abus, viols de leur corps comme de leur conscience… par les conséquences de cette transgression? »

Bien sûr que oui.

La réponse affirmative s’impose indubitablement  car ce n’est ni la race, ni la couleur de peau, ni le rang social, ni autre … qui fait l’être humain.

Les esclaves eux-mêmes dans leur captivité, dans leurs souffrances et dans leurs comportements quotidiens n’ont-ils pas  démontré aux yeux de leurs maîtres respectifs et aux yeux du Monde ce qui fait et  définit réellement l’être humain?

C’est ainsi que dans les colonies fortement esclavagistes d’Amérique,  il était aisé de constater « la capacité des esclaves à échapper aux caprices  des maîtres, à maintenir des pratiques culturelles, à sauvegarder des espaces échappant au regard et au contrôle du maître, à créer une langue et une éthique vernaculaire », ce qui constitue indubitablement le signe de leur humanité dans un Monde qui cherche à la leur denier.

Affirmer donc avec l’historien et philosophe Ibn Kaldun que « les seuls peuples à accepter l’esclavage sans esprit de retour sont les nègres … »  est une aberration, une absurdité, une profonde méconnaissance de la nature humaine, de l’homme noir en particulier car les esclaves noirs n’ont jamais accepté l’asservissement.

Ils ont toujours lutté contre l’esclavage et se sont toujours battus pour la liberté.

« Ils ont résisté, ils ont lutté sans  cesse et durement en Afrique, au milieu de l’Océan, sur les bateaux des négriers, dans les plantations aux Amériques, dans les colonies esclavagistes anglaises, espagnoles, françaises… et ont donné à leur révolte une portée universelle, celle de la  lutte contre la servitude et l’asservissement. »

Ils se sont souvent donnés la mort pour éviter l’esclavage ; car pour eux la liberté c’est la vie, elle est dans leur sang, coule dans leurs veines et illumine leur regard; elle est sacrée.

Qui d’entre nous ne se souvient pas des noms célèbres comme Toussaint Louverture et de Delgrès ?

L’esclavage fut heureusement mais péniblement aboli en France ; tout d’abord « en 1794 » et après maintes tribulations, en 1848.

Les abolitions se poursuivirent  dans d’autres pays à des dates diverses : Angleterre.,  États-Unis d’Amérique en 1865, Brésil en 1888, Zanzibar en 1897 …

Elles ne furent nullement un «  don » ni  de la France ni d’autres Puissances esclavagistes ni même de l’Église ; elles  ne furent également pas des évènements dont la France ou d’autres Puissances, encore moins le Vatican pourraient s’en féliciter car elles furent arrachées de force et pour preuve la trame des deux abolitions: celle du 4 février 1794 et celle du 27 avril 1848 que connut la France terriblement esclavagiste !

L’abolition de l’esclavage est un évènement fortement historique qui traduit l’aboutissement d’un long processus graduel procédant d’un faisceau d’éléments tels que : 

– les luttes longues et pénibles, les résistances, les souffrances de toutes sortes et les sacrifices inoubliables des esclaves ;

– les impacts de la Révolution française de  1789 et des Haïtiens 1791 anti-esclavagistes ;

– l’émergence et l’action d’un mouvement européen anti-esclavagiste illustré par Victor Schoelcher;

– le développement  d’un capitalisme moins brutal et dénué de toute pulsion de la mort.

 

 

 

Enfin, pour conclure, est-il aisé pour la France de répondre aux questions que nous allons maintenant poser ci- dessous ?

Première question: La devise républicaine française « Liberté, Égalité, Fraternité » et le concept « Esclavage », « colonisation » riment-ils de pair?

Deuxième question : Les deux concepts, « Liberté » et « Esclavage », ne sont-ils pas profondément contradictoires et incompatibles?

Troisième question: Leur interférence n‘ébranle-t-elle pas la conscience de la République de France  démocratique (sic) ou encore « Patrie des Droits de l’Homme » ? (sic)

Bien sûr que oui.

CONCLUSION

MESSIEURS LES CHEFS D’ETAT D’AFRIQUE !

 Refusez d’être traités par l’Occident français  comme des marionnettes !

Unissez-vous et donnez-vous la main !

Sachez taper sur la table et dire Non, Non et Non  pour protéger notre beau Continent et son brave Peuple !

Le pillage, la dévalorisation de l’Homme Noir par l’Occident, particulièrement par la France à travers les Âges, le « double jeu » ne doivent-ils pas servir suffisamment de preuves aux Etats d’Afrique, particulièrement à la République du Mali et leur permettre de prendre la mesure vis-à-vis de la France ?

– de se débarrasser systématiquement de toutes les bases militaires françaises et étrangères ;

-de mettre en valeur et équiper systématiquement, très fortement l’Armée Nationale, seule capable, plus que toute autre, à assurer la défense de la République du Mali, voire de l’Afrique contre les ingérences des Puissances esclavagistes et impérialistes ….

– de se débarrasser sans regret du  prétendu G5 Sahel.

– de se débarrasser  du Franc C.F.A, terrible et honteux instrument imposé par la France pour mieux coloniser, pour mieux piller, pour mieux voler …

–  de se débarrasser de la MINUSMA, (à moins qu’elle ne soit sous le contrôle de l’Etat malien), cette institution n’étant autre, qu’une espèce de Cheval de Troie de la France pour mieux atteindre ses objectifs coloniaux ….

– de rejeter avec force les psychotiques Accords secrets.

– de rejeter avec force les psychotiques dettes coloniales.

– d’exiger plutôt, avec force, à l’Etat français, la réparation des dommages et des blessures profondes causées à l’Afrique ? …

Que vive l’Afrique, une Afrique qui pèse, une Afrique qui compte !

  1. A. N’Diaye

A SUIVRE

Source: Les Échos- Mali

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