Au terme d’un derby très attendu dans le programme des quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) les Aigles du Mali ont été stoppés net par les Eléphants de la Côte d’Ivoire. Malgré l’espoir placée en elle pour ‘’briser les tabous’’, la jeune génération n’a pas réussi à inverser la tendance contre l’équipe ivoirienne, traditionnellement considérée comme la bête noire.
L’histoire des défaites du Mali contre la Côte d’Ivoire remonte aux années 1966, avec des épisodes mémorables, dont la finale entre le Stade d’Abidjan et le Réal de Bamako. Cette rivalité n’est pas nouvelle, mais les Maliens espéraient changer la donne cette fois-ci. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Malgré une domination apparente des Aigles en première mi-temps, l’équipe n’a pas réussi à concrétiser ses occasions, laissant l’adversaire ivoirien reprendre confiance et espoir. Le manque d’efficacité devant le but a été un obstacle majeur pour les Maliens. Face à une équipe ivoirienne, très physique et hyper courageuse et fort bien portée par son public, les jeunes Aigles ont montré des signes d’incapacité à tenir le rythme imposé. Le prétendu “mystère” des défaites face à la Côte d’Ivoire n’est pas dû à une malédiction, mais plutôt à des lacunes physiques et au faible niveau d’engagement.
Une meilleure préparation physique des joueurs maliens doit être l’une des priorités afin qu’ils puissent s’adapter à toutes les situations de jeu. L’analyse du match met en lumière la stratégie des Eléphants, qui ont ciblé le côté droit de l’équipe malienne pour désarticuler son jeu. Cette tactique s’est avérée fatale pour les protégés d’Eric. Cette génération des Aigles a avenir prometteur si est maintenue en son sein la cohésion, après avoir tiré les enseignements de cette compétition. Car l’encadrement de l’équipe doit s’atteler à corriger les erreurs observées lors de cette CAN pour meilleur profit de cette pépinière de talents qui a émerveillé tous ceux qui ont suivi de près cette édition.
La prochaine fois sera la bonne.
Drissa Togola