Ce second tour aura été entaché d’achat de conscience à l’entrée même des bureaux de vote. Au nez et à la barbe de tous, y compris les observateurs du scrutin.
Tenu le 19 mars dernier, le second tour des législatives aurait enregistré plus d’affluence que le premier. Mais l’argent sale y a joué un rôle déterminant.
Composés en majorité de femmes, les électeurs ont attendu une heure avant la fermeture des bureaux de vote pour se rendre aux urnes. Objectif : se vendre au plus offrant.
Le constat a été fait dans la quasi-totalité des centres de vote. Pour voter, les électeurs exigent de l’argent. Les montants proposés oscillent entre 2.000 et 5.000 CFA.
Si l’achat de conscience se faisait, discrètement, aujourd’hui, il se pratique à ciel ouvert. Les images ont fait le tour des réseaux sociaux.
Dans d’autres communes, des électeurs auraient été agressés à la machette pour avoir appelé à ne pas voter contre certains candidats.
Ces irrégularités seront-elles prises en compte par la Cour constitutionnelle ?
Bien Mali(e)n qui pourrait y répondre !
Mohamed El Heïba
Source: Journal Canard Déchainé