Rares sont les listes des vieux partis politiques en listes communes confirmées au premier tour (ADEMA-PASJ, RPM, URD). Les listes communes ADEMA-RPM ou URD-RPM ou encore RPM-ADEMA-PASJ appelées listes contre-nature serait l’une des principales sources de la dimunition du taux de participation (environ 26%, selon certaines sources). Le second tour serait l’épreuve la plus dure pour les listes contre-natures (ADEMA-RPM ou RPM-URD ou encore RPM-ADEMA).
Rares ses formations politiques qui sortiront de cette bataille législative. À Koulikoro, par exemple, le parti du président de l’Assemblée nationale (RPM), Issaka Sidibé, et celui du chef de file de l’opposition avec Élie Diarra contre le parti d’un des fondateurs de l’ADEMA-PASJ, l’Alliance pour la solidarité au Mali-Convergence des forces patriotiques (ASMA.CPF) et le parti d’un dissident du RPM, la Convergence pour le développement du Mali (CODEM).
Les chances de l’Union pour la République et la démocratie (URD) et du Rassemblement pour le Mali (RPM) seraient réduites à Koulikoro au second tour. Les Koulikorois changeront de médecins pour guérir l’Huilerie cotonnière du Mali (HUICOMA).
À propos de l’enlèvement du chef de file de l’opposition malienne
Que de boutade ! Celle qui aurait retenu une attention particulière à L’Inter de Bamako serait le communiqué laconique du président des Forces alternatives pour le renouveau et l’Émergence (FARE-An Ka Wuli), Modibo Sidibé. Dans son communiqué, il condamne l’enlèvement de son chef de file, Soumaïla Cissé et accuse le gouvernement de n’avoir pas pris les dispositions sécuritaires dans le Nord.
Modibo Sidibé a une mémoire courte. Lorsqu’il était ministre de la Santé, en 1993, son véhicule a été attaqué entre Bamba et Rharouss par des rebelles touaregs. Ses attaquants l’ont dépouillés de tout et l’ont enlevé ses chaussures.
À cette époque, où en était le gouvernement pour la couverture sécuritaire sur tout le territoire ? Un constat: lorsqu’on est un bienfaiteur, magnanime envers sa population on n’a pas besoin de battre campagne pour se faire élire. L’exemplaire cas d’Aly Farka Touré, maire de Niafunké, est encore présent dans les esprits (paix en son âme).
À l’opposition malienne, il y a lieu de retenir qu’il ne faut pas confondre vitesse et précipitation quand on sait que c’est le même parti ADEMA-PASJ (Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice) morcelé qui dirige le Mali, de 1992 à nos jours. Plus l’ADEMA se divise en petits partis politiques plus l’insécurité est grandissante.
Législatives du 29 mars: le déclin des vieux partis
Rares sont les listes des vieux partis politiques en listes communes confirmées au premier tour (ADEMA-PASJ, RPM, URD). Les listes communes ADEMA-RPM ou URD-RPM ou encore RPM-ADEMA-PASJ appelées listes contre-nature serait l’une des principales sources de la dimunition du taux de participation (environ 26%, selon certaines sources). Le second tour serait l’épreuve la plus dure pour les listes contre-natures (ADEMA-RPM ou RPM-URD ou encore RPM-ADEMA).
Rares ses formations politiques qui sortiront de cette bataille législative. À Koulikoro, par exemple, le parti du président de l’Assemblée nationale (RPM), Issaka Sidibé, et celui du chef de file de l’opposition avec Élie Diarra contre le parti d’un des fondateurs de l’ADEMA-PASJ, l’Alliance pour la solidarité au Mali-Convergence des forces patriotiques (ASMA.CPF) et le parti d’un dissident du RPM, la Convergence pour le développement du Mali (CODEM).
Les chances de l’Union pour la République et la démocratie (URD) et du Rassemblement pour le Mali (RPM) seraient réduites à Koulikoro au second tour. Les Koulikorois changeront de médecins pour guérir l’Huilerie cotonnière du Mali (HUICOMA).
Pôle Économique et Financier de Bamako: l’ancien ministre Mahamadou Camara au gnouf
L’ancien ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Mahamadou Camara, est incarcéré à la prison centrale de Bamako, depuis le vendredi 27 mars 2020. De cette date à nos jours, les laudateurs du ministre sont sortis de leur gong pour défendre l’indéfendable. Nos plumitifs ont confondu nommé avec Rang de ministre et ministre nommé avec Rang et prérogatives. La loi dit Rang et prérogatives. Or dans le cas du ministre emprisonné, il est question de Rang seulement.
L’ancien Chef de cabinet du président de la République, Mahamadou Camara, avait Rang de ministre mais pas les prérogatives de ministre. Le Rang de ministre ne participe pas au Conseil de ministre. Tels sont les cas du Secrétaire général de la présidence, du Chef de cabinet du président, du Commissaire à la Sécurité alimentaire et du Secrétaire général du gouvernement qui ont rang de ministre.
Mahamadou Camara doit répondre de ses actes de délinquance financière. Un chômeur de France bombardé milliardaire sous les ères d’Ibrahim Boubacar Keïta.
L’Inter de Bamako