Il est aujourd’hui plus que nécessaire d’avoir des élus crédibles. Afin qu’ils puissent répondre aux attentes du peuple. De ce fait, l’organisation d’élections législatives est opportune. Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Il est suicidaire de vouloir organiser des élections crédibles et transparentes le 29 mars 2020 au Mali. Notre décryptage.
Ils seront peut-être nombreux des thuriféraires du régime à nous traiter d’opportuniste, d’opposant ou d’oiseau de mauvais augure. Mais, il est aujourd’hui clair que l’Etat malien souffre dans son existence. Malgré les tentatives mensongères de nous faire croire au père Noël.
Du Nord au Sud, de l’Ouest à l’Est et pire au centre, le Mali est dans l’impasse. Déjà, à Sokolo, Djalloubé ou encore à Toungérékounbé, les agents n’ont point de morale. Même s’il est programmé de les retenir pour des élections bâclées, il va s’en dire que les populations n’entendent pas participer à des élections indignes. Déçus et déboussolés, les agents sans relève depuis 7 à 8 mois avec une hiérarchie affairiste ne feront rien. Alors, parler d’élection dans ces zones et du centre en général ne serait rien qu’un bourrage d’urnes pour le Rpm et ses probables alliés.
A cet effet, il faut s’attendre à une véritable crise postélectorale aux conséquences dramatiques. Pour nous éviter un tel scénario surtout qu’il y a des milliers de doublons, le président IBK doit savoir raison garder pour la stabilité du pays.
B. DABO
Source: Zénith Balé