Pour ces législatives des 29 mars et 19 avril 2020, tous les regards sont braqués sur la circonscription électorale de Dioïla, où le parti présidentiel, le RPM, a décidé de confirmer sa suprématie politique en présentant une liste propre conduite par le bâtisseur de Banico, l’honorable Mamadou Diarrassouba.
Le questeur de l’Hémicycle défendra l’honneur en compagnie de l’honorable Yiri Keïta, Moussocoura Samaké, Issa Coulibaly et Marie Noël Coulibaly. Si des voix ont exprimé la crainte d’une aventure risquée, l’enfant de Massigui et ses compagnons ont foi aux initiatives et actions qu’ils ont menées en faveur des populations du cercle pour arracher la victoire dès le soir du 29 mars.
Il n’y a pas de fumée sans feu, dit-on. Colonne vertébrale de cette liste propre à Dioïla, ce n’est pas pour rien que certains surnomment l’honorable Diarrassouba le bâtisseur de Banico, son terroir natal. Depuis belle lurette, sa dédicace à cette contrée de notre pays est sans équivoque. En effet, les initiatives de développement du député en disent long. C’est grâce à l’implication de l’honorable Diarrassouba que le pont de Dioïla est devenu une réalité. Cette question constituait une grosse épine dans les pieds d’une grande franche de la population du cercle. L’infrastructure est opérationnelle au grand bonheur des populations. Des actions sont en cours pour mettre à niveau la route Dioïla-Massigui-Koualé, et la route Fana-Béléco-Kignan. Un autre chantier à l’actif de l’honorable Diarrassouba, c’est le projet de construction de 100 logements sociaux gratuits pour les populations démunies de Fana. Aujourd’hui, ces bâtiments sont réalisés et équipés. Toutes ces maisons sont de type F3, comprenant deux chambres, un salon, une cuisine, une toilette, un magasin, bâties sur un espace de 10 m sur 12 et une superficie totale de 4 hectares.
Une équipe de compétiteurs redoutables
En effet, de Bouya, à 33 km de Dioïla, à Massigui, en passant par N’Golobougou, Togo, Sanakoro, Séribila, Séguéla, Mansara, les réalisations du bâtisseur sont visibles partout à travers les infrastructures socio-sanitaires, grâce à un partenariat avec l’ONG Al Farouk. Dans cette localité, le député élu à Dioïla a aidé les populations à acquérir une mosquée et un centre de santé. L’imam de la mosquée, Abdoulaye Sékou Diarra, et ses fidèles, continuent de chercher les mots justes pour exprimer leur joie pour l’acquisition de ces infrastructures. Il faut rappeler que cette mosquée a fait 50 ans en banco. Et pendant l’hivernage, son « Mirab » s’était effondré. Dans le cercle, ils sont très nombreux à qualifier Diarrassouba comme étant un fleuve dans leur localité, dont les bienfaits sont connus de tous. Multiples sont les interventions sociales qui sont à l’actif du bâtisseur dans la contrée. Que dire de N’Golobougou, où le député a apporté la lumière au Centre de santé communautaire qui date de 1991. Avant cette touche, les agents du centre travaillaient dans l’obscurité totale. Durant les accouchements et les soins nocturnes, ils allumaient les torches pour travailler.
A Togo, l’honorable Diarrassouba n’a ménagé aucun effort pour les travaux de finition et d’électrification du Cscom qui regroupe deux villages et deux hameaux. « Grâce au député, ce que nous avons bénéficié pendant le régime d’IBK, nous ne l’avons pas eu en 20 ans ». Ce soutien du Questeur est visible à Sanakoro, à 62 km de Dioïla. Les initiatives du député élu à Dioïla sont aussi visibles à Séguéla, où l’ONG Al Farouk a réalisé un centre de santé. Touché par le geste, le patriarche de Séguéla, Seydou Haïdara, a lancé : « C’est avec Mamadou Diarrassouba que nous savons que l’Etat existe. Il est le seul à s’intéresser à nous depuis que ce village existe. Nous ne connaissons pas d’autres autorités que lui ». A Massigui, « Diarras » a mis fin aux difficultés concernant les analyses de sang, en équipant à des coups de millions le Cscom de labo et en recrutant un laborantin. C’est un geste à féliciter. En plus, il a résolu la question de lumière en dotant le Cscom en panneaux solaires et des batteries pour assurer l’électricité 24 heures sur 24. Le premier Questeur a toujours défendu ses actions par devoir de citoyenneté et de nativité. Il a toujours soutenu : « Lorsque tu es natif d’une localité, tu vis les préoccupations des populations. On n’a pas besoin d’être approché pour poser des actes. Si tel est le cas, cela veut dire que tu n’as pas joué ton rôle ». Ses colistiers ne sont pas du reste. Si Yiri Keïta a fait ses preuves avant de devenir député, Moussokoura Samaké est le symbole de l’humanisme à travers ses dons de médicaments d’une valeur de 4 millions au CSRéf de Dioïla. Quant à Issa dit Bafing Coulibaly, il a révolutionné l’entreprenariat dans le cercle à travers des actions de réparation de routes et de construction d’écoles. Réputée être une femme engagée pour l’autonomisation des femmes, Marie Noël Coulibaly aura son mot à dire lors de ces joutes de la liste RPM qui gagne.
Youssouf Bamey
Source: La lettre Du peuple