Après l’ouverture des dépôts de candidatures, les élections législatives sont prévues pour le 24 novembre (1er tour) et le 15 décembre (2ème tour) prochains. Et actuellement, c’est l’embouteillage dans les Qg de campagne et sur le terrain politique. Les candidats, qu’ils soient issus de petits ou de grands partis, rivalisent d’ardeur pour convaincre l’électorat. Et cela est de bonne guerre si le fair-play est de mise et si le respect de l’adversaire politique demeure une règle d’or.
Mais, l’inquiétude est que dans notre pays, c’est le moment tout trouvé par des «politicards» pour corrompre et acheter les consciences des électeurs.
Dans cette optique, pour atteindre leur objectif, c’est-à-dire être élus dans leurs circonscriptions électorales respectives, tous les moyens leur sont bons, même les plus avilissants et les plus démoniaques : maraboutage, sucre, thé, t-shirt, pagnes, billets de banque craquants… Cela s’appelle de la politique politicienne. Sinon, pour prétendre parler au nom des populations et défendre leurs intérêts à l’Assemblée nationale, nul besoin de passer par la corruption et la démagogie.
Aux populations donc de savoir s’y prendre en portant leur choix sur les candidats dignes et capables d’œuvrer au développement socio-économique véritable et durable de leurs localités respectives. A bon entendeur, salut !
Bruno LOMA