Pour occuper le siège vacant à l’Assemblée nationale consécutif au décès de l’honorable Sidi FOMBA, du parti YELEMA, décédé le 27 mars dernier, il a été organisé, avant-hier dimanche, dans la circonscription électorale du cercle de Barouéli, une élection législative partielle.

A L’issue de ce 1er tour, si les tendances du Comité de dépouillement local de cette élection se confirmaient, ce sont les candidats des partis URD et ADEMA, avec respectivement 11 112 voix (soit 28,76%) et 10 317 voix (soit 21,52%), qui se retrouveraient au 2e tour, prévu pour le 7 août prochain.

Pour ce scrutin du premier tour, plus de 94 199 électeurs repartis entre 311 bureaux de vote étaient appelés à choisir le députe de la localité entre les 10 candidats, tous issus des partis politiques. Il s’agissait de : Hama Abdoulaye DIALLO du parti SADI ; Boureima DICKO de l’ADEMA ; Modibo NIARE de l’URD ; Mamadou CAMARA, du RPM ; Oumar HANE du PDES ; Mountaga HANE, de l’ADP Maliba ; Bakary FOMBA du parti YELEMA ; Modibo KOUNANDJI de la CAP ; Assitan KONE de la CODEM ; et Yacouba KONATE du RPDM.
Entre ces candidats, il a été organisé le dimanche dernier l’élection législative partielle dans la circonscription électorale du cercle de Barouéli. En effet, à l’issue de ces consultations, le candidat de l’URD est arrivé en tête avec 11 112 voix, soit 28,76%. Il est suivi du candidat du parti ADEMA avec 10317 soit 21,52%.
Selon les membres du Comité local de dépouillement, il y a eu, au total 40 634 voix valablement exprimées et se répartissent comme suit : le parti SADI 2 357 voix soit 6,10% ; le parti ADEMA PASJ 10 317 soit 21,52% ; l’URD 11112 voix soit 28,76% ; le RPM 6910 voix soit 17,89% ; le parti PDES 737 voix soit 1,91%, le parti ADP Maliba 666 voix soit 1,72% ; le parti YELEMA 5149 voix soit 13,33% ; le parti CAP 636 voix soit 1,65% ; le parti CODEM 2294 voix soit 5,94%, le RpDM 459 voix soit 1, 19%.
Si les tendances de ce résultat provisoire se confirmaient, il va s’en dire que ce sont les candidats des partis URD et ADEMA PASJ, qui ont obtenu plus de voix, soit respectivement 28,76% et 21,52%, vont se retrouver au 2e tour de cette élection prévue pour le 7 août prochain.
De manière générale, le scrutin s’est déroulé dans le calme et la sérénité, sur l’ensemble des bureaux de vote du cercle, nous ont confié certains responsables politiques joints au téléphone. Selon eux, aucun incident n’a été enregistré, les électeurs ont exprimé en toute liberté leur droit civique dans le calme et la transparence.
Aussi, ont-ils déclaré, les bureaux de vote ont été ouverts et fermés aux heures indiquées.
De l’avis de nos interlocuteurs, il y a eu peu de choses à reprocher à cette élection qui a réussi le pari de la transparence et relever le défi de son organisation.
Toutefois, ils ont déploré le taux moyen de participation de ce scrutin, estimé à 42,71%. Cette faible affluence des électeurs, selon les mêmes responsables, s’explique par les travaux champêtres en cours dans le cercle avec la saison pluvieuse qui a débuté.
D’ailleurs, le constat de cette faible affluence avait été établi, plutôt, dans la matinée du dimanche par le président de la CENI, Mamadou DAIMOUTANI, qui avait salué la bonne organisation du scrutin.
Cette élection partielle de Barouéli intervient dans un contexte marqué, au plan national, par des débats sur la révision de la loi électorale, notamment avec l’introduction de la suppléance des députés comme axe majeur. Car au ministère en charge de l’organisation des élections, il s’avère que les élections partielles coûtent cher à l’Etat.
Rappelons qu’en 2015, le Mali a organisé 2 élections législatives partielles: en Commune V du District de Bamako et à Ansongo. Ces deux scrutins, ajoutés à celui du dimanche dernier, à Barouéli, ont coûté près de 1 milliards de FCFA à l’Etat, selon le département.

Par Sikou BAH et Abdoulaye OUATTARA

Source: info-matin