Selon des informations de dernières minutes, le vaccin AstraZeneca causerait des troubles de la circulation sanguine, c’est-à-dire une coagulation du sang est constatée chez plusieurs personnes après la vaccination. Par mesure de précaution et de prudence 7 pays sur 17 de l’Union Européenne ont interrompu l’utilisation.
Cette suspension intervient « après des rapports de cas graves de formation de caillots sanguins chez des personnes qui ont été vaccinées avec le vaccin contre le Covid-19 d’AstraZeneca », a indiqué l’Agence nationale de la Santé, tout en soulignant « qu’à l’heure actuelle, on ne peut pas conclure à l’existence d’un lien entre le vaccin et les caillots sanguins ».
L’Autriche avait annoncé, en début de semaine, avoir cessé d’administrer un lot de vaccins produits par le laboratoire anglo-suédois, après le décès d’une infirmière de 49 ans qui a succombé à de graves troubles de la coagulation quelques jours après l’avoir reçu. En date du 9 mars, seulement 22 cas de thromboses avaient été signalés pour plus de trois millions de personnes vaccinées dans l’espace économique européen, selon l’agence européenne.
Au vu de toutes ces informations, des réflexions bien muries devraient se faire au sein du gouvernement de transition. Pour éviter que d’autres problèmes viennent s’ajouter à ceux que nous avons déjà. Le président Bah N’Daw et son équipe devraient eux aussi surseoir à toutes actions ou toute campagne de vaccination afin de voir clair dans ce vaccin déjà contesté. « A l’heure actuelle, on ne peut pas conclure à l’existence d’un lien entre le vaccin et les caillots sanguins »,précisent bien les autorités sanitaires. Donc il est mieux de prendre toutes les précautions nécessaires avant toute chose. La prudence est de mise dans ce cas de figure. Bien vrai, selon les résultats préliminaires d’une étude de l’université du Witwatersrand (Johannesbourg) publiée le 7 février 2021, le vaccin AstraZeneca “offre une protection minimale contre l’infection légère à modérée” par Covid-19 avec le variant sud-africain avec une efficacité moyenne de 22%.
Pour l’heure son efficacité serait mise en doute, alors suspendre l’utilisation pour un moment ne devrait causer du tort à aucune personne.
Par ailleurs, c’est 8.400.000 doses de vaccin que le Mali a demandé sur 4 millions de personnes. Au Mali les populations concernées sont le personnel soignant ou médical, les personnes de 60 ans et plus et enfin les personnes à partir de 16 ans, atteintes des maladies chroniques (hypertension, Diabète etc.)
FRANCK HERVE