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Le triomphe d’un film africain aux César : « Timbuktu » !

« Timbuktu », réalisé par le mauricien Abderrahmane Sissako, a raflé sept César à Paris le 20 février dernier. Produit par une Française, Sylvie Pïalat, ce film illustre la résistance des habitants du Nord du Mali face aux djihadistes depuis 2012.

Abderrahmane Sissako cineaste producteur mauritanien prix timbuktu

Cette chronique de la vie quotidienne dans le nord du Mali sous la coupe des djihadistes a triomphé vendredi dernier  à la cérémonie des César au cours d’une soirée  qui a voulu célébrer tout particulièrement la liberté d’expression. « Timbuktu » est le cri de détresse d’un cinéaste, Abderrahmane Sissoko, né en Mauritanie, étudiant à Bamako, apprenti cinéaste à Moscou et, qui un jour découvre, effaré, que l’on puisse  lapider un couple à Aguelhoc dans le nord du Mali au XXI e siècle, sous le prétexte que cet homme et cette femme ne sont pas mariés. Ce film est sacré dans les catégories meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur montage, meilleure musique, meilleure photo et meilleur son, soit 7 au total, ce qui est remarquable.

Ce film  se dresse contre l’horreur, la violence et l’obscurantisme des fanatiques qui sévissent dans le nord en brulant, pillant les villages, violant et torturant les populations, en particulier les femmes et les enfants réduits à de simples esclaves. Il décrit l’intégrisme religieux qui règne dans le nord du Mali depuis quelques années, sous le couvert de groupements terroristes qui se développent impunément à l’encontre de la volonté des populations.

Il souligne la force de la poésie face à l’arbitraire : des gamins qui jouent au foot sans ballon parce que les islamistes les en empêchent alors que dans les villes du sud, aucun interdit ne sévit à l’égard des pratiques sportives des enfants, des scolaires, bref de notre jeunesse.

Les illustrations les plus récentes nous renvoient aux exactions des terroristes à Tabankort, montre que les maliens n’en peuvent plus de supporter le diktat d’Ansar Eddine et de ses affidés.

Ce film est le symbole d’une population qui, malgré la complexité du conflit qui la ronge depuis 3 ans, et la radicalisation de nombreux groupes, sait trouver le chemin vers la paix et la sérénité. Il montre que les maliens peuvent se débarrasser de cette maladie qu’est le « terrorisme »  qui gangrène notre région..

Khalilou COULIBALY

Source: Autre presse

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