Le Syndicat autonome de la police (SAP) a tenu, le samedi 20 mai, à la Maison de la presse son premier congrès ordinaire. Présidé par le représentant du Directeur général de la police nationale, cette cérémonie d’ouverture était marquée par la présence de nombreux représentants de différents syndicats et d’autres structures partenaires.
« Cette assise est l’expression du droit fondamental du travailleur. » C’est dans l’esprit de ces mots du représentant du Directeur général de la police nationale, que s’est ouvert le premier congrès ordinaire du Syndicat autonome de la police.
A cette occasion, Il s’agissait pour les militants de trouver et d’adopter des positions permettant de situer les lignes directrices du syndicat.
Pour le sergent-chef Bougouna Baba Dembélé, secrétaire général du SAP, le syndicat s’inscrit dans une logique de lutte et de combat pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des militants.
Crée seulement en 2016, le jeune syndicat a des partenariats forts avec d’autres syndicats, comme l’Amical de la police (Amipol), le syndicat autonome de la magistrature (SAM).
Comme l’a souligné monsieur Cheick KONE, secrétaire général du syndicat autonome de la magistrature, ce partenariat s’explique par le lien indéfectible qui traduit la complémentarité entre les deux secteurs.
Selon lui, le travail du policier est d’une grande importance pour la population. Il stipule que : « La vie du policier au quotidien est le théâtre d’une activité intense, une lutte de courage, de savoir-faire et de sacrifice. »
A cet effet, la présence d’un syndicat qui se bat pour un cadre de travail meilleur et des équipements nécessaires à l’accomplissement de sa mission fait le bonheur de tout le monde.
Bacai Yalcouyé
Source: Le Pays