Le ministre porte-parole du gouvernement Abdel Kader Konaté accompagné de ses homologues de l’Agriculture, Dr Nango Dembélé et des Droits de l’Homme et la Réforme de l’Etat Me Kassim Tapo a tenu son traditionnel point de presse. Qui avait à son menu deux importantes communications écrites adoptées lors du conseil des ministres du mercredi 17 mai. A savoir :la nouvelle dynamisation de la filière coton au Mali et les abus et violations de droits de l’Hommes en République du Mali.
Le premier à prendre la parole, le ministre de l’Agriculture Dr Nango Dembélé a apporté des éclairages sur la communication relative à la nouvelle dynamisation de la filière coton en République du Mali.
Le ministre dira que la filière coton a connu des difficultés, ceci depuis les années 1990, qui ont entrainé la baisse graphique de la compétitive de la filière coton au Mali. Face à cette situation, le gouvernement avait pris un certain nombre de mesures pour la relance du secteur avec la mise en place de la mission de réforme du secteur coton en février 2001.
Au regard actuellement de l’embellie du secteur coton au Mali et dans la sous-région, l’Etat entend saisir l’occasion pour mettre en œuvre nouvelle politique de redynamisation du secteur coton. Pour ce faire, selon le Ministre Dembélé, cinq axes ont été proposés par les acteurs du secteur, dont trois retenus au niveau du département de l’Agriculture. A savoir : l’abandon du schéma actuel qui est la holding CMDT avec les quatre filiales pour créer une société privée avec une direction nationale et des directions régionales, la mise en place d’un schéma industriel de transformation du coton au Mali et le renforcement des acquis des sociétés de coopérative des producteurs du coton et leurs faitières.
Le second intervenant fut le ministre des Droits de l’Homme et la Réforme de l’Etat Me Kassoum Tapo, cela par rapport à la communication portant sur les abus et violations de droits de l’Homme en République du Mali.
Cette communication constitue en soi, une réponse de la saisie de son département par certaines organisations de défense des droits de l’Homme, (la FIDH, MUNISMA…), dans la cadre de leur mission de monitoring de violation de droits de l’Homme. Celles-ci révèlent, selon Me Tapoce, 75 cas de violation et d’abus de droits, commis par les forces de sécurité et de défense du Mali, la force Barkhane et les groupes armés au Nord.
Le ministre Tapo dira que son département a rappelé à ses organisations de défense des droits de l’Homme, l’attachement du gouvernement malien au respect absolu et strict des droits humains en République du Mali. D’où la création de ce département dédié aux droits de l’Homme.
Il a tenu à inviter les organisations de droits de l’Homme à une réforme de leur approche des droits humains. Au ministre de dire que : «tous ceux qui seront arrêtés dans le cadre de ces crimes seront jugés conformément aux règles du droit malien, et conformément aux règles internationales et aux conventions internationales qui protègent même les terroristes».
Par Jean Joseph Konaté (stagiaire)
Par Le Sursaut