Un séminaire sur la coopération internationale au Sahel a débuté ce mardi 22 octobre 2024 à Bamako. La rencontre de 3 jours a pour objectif de proposer une meilleure compréhension des défis, des enjeux et des perspectives d’une coopération internationale plus favorable aux États du Sahel.
Alors que la région est devenue un enjeu, l’alliance des États du Sahel veut réfléchir sur la coopération à avoir avec le reste du monde. Dans son intervention, le ministre de l’administration territoriale le Général de division Abdoulaye Maïga, a déclaré qu’ « il est essentiel de repenser en profondeur la coopération internationale au Sahel pour la rendre pertinente face aux réalités contemporaines ». Cette rencontre est donc, selon le ministre, « une occasion précieuse de partager les idées, d’échanger des expériences et de construire ensemble un avenir promoteur pour les États et les populations du Sahel ».
Dépendre moins de l’aide étrangère
Dans la même vaine, son homologue des affaires étrangères et de la coopération internationale, Abdoulaye Diop, a parlé d’une reconfiguration de la coopération internationale. Une coopération longtemps basée sur l’aide au développement, selon lui. « Cette reconfiguration commence sur la base de nos trois principes que nous avons mis en avant. Jusque-là, la coopération avec les pays du Sahel ou la coopération avec le Mali a été basée sur ce qu’on appelle l’aide au développement », rappelle le chef de la diplomatie malienne. « Mais on ne peut pas se développer sur la base de l’aide », a martelé Adboulaye Diop, affirmant qu’il faut sortir de ce schéma pour entrer dans des schémas de partenariat gagnant-gagnant ».
Rappelons que cinq panels sont au programme de ce séminaire. Ils seront animés par des experts des questions sécuritaires, de développement et des relations internationales.
