Depuis 2020, le colonel Assimi Goïta, tel un capitaine affrontant les tempêtes, s’efforce de redresser le navire Mali vers des eaux plus sereines. À la barre de la transition, il mène un combat pour restaurer la souveraineté et ramener la stabilité, avec l’espoir de ramener le pays à bon port.
Le Mali, ce grand navire à la dérive, secoué par des tempêtes d’insécurité et des vagues de désordres politiques, avait désespérément besoin d’un capitaine. Quelqu’un de solide, capable de tenir la barre face aux courants contraires. En 2020, c’est un colonel, Assimi Goïta, qui a enfilé ce costume de capitaine pour redresser le cap et naviguer vers des eaux plus calmes. Oh, que l’on soit d’accord ou non avec sa manière de gouverner, force est de constater que, depuis qu’il tient le gouvernail, le navire Mali a cessé de tanguer autant qu’avant.
Un capitaine au four et au moulin
On le sait, mener un pays en transition, c’est comme se battre contre des vents contraires et des récifs invisibles. Certains capitaines d’hier, eux, ont échoué, laissant le vaisseau s’embourber dans le sable de l’instabilité. Mais Goïta, lui, n’a pas fui ses responsabilités. Il est resté à son poste, bravant les vagues des critiques et les tempêtes de scepticisme, le regard fixé sur l’horizon. Car son objectif, il l’a toujours claironné haut et fort : restaurer la souveraineté du Mali, reconstruire ses institutions, et ramener la sécurité là où l’anarchie régnait en maître.
On a vu des signes de sa détermination. Le retrait de la Minusma ainsi que de certaines forces étrangères, par exemple, c’était un coup de barre décisif. Pour beaucoup, c’était un pari risqué, une manœuvre périlleuse dans des eaux déjà troubles. Mais Goïta, en marin expérimenté, savait qu’un navire, pour aller de l’avant, doit d’abord libérer ses ancres et compter sur sa propre force de propulsion. Alors, il a fait appel à de nouveaux partenaires, des soutiens qui, eux, respectent la volonté de sa nation. Il n’a pas hésité à se séparer de certains équipages étrangers qui, selon lui, ne suivaient pas le bon cap.
Le général Goïta, en stratège avisé, a su expliquer que le choix du retrait de ces forces était nécessaire pour libérer le Mali des ancrages extérieurs et le remettre sur le chemin de l’autonomie. En redonnant à l’armée malienne les moyens de défendre elle-même son territoire, il a renforcé sa position et celle de la nation, prouvant qu’un général d’armée doit avant tout être un gardien de la souveraineté.
L’armée, pilier central de la démocratie et de la souveraineté nationale
Son nouveau grade de général d’armée ne symbolise pas simplement son ascension personnelle, mais celle du Mali tout entier. Assimi Goïta a montré que ce galon est mérité : il l’a gagné en affrontant les crises, en consolidant les alliances et en posant les fondements d’un État qui, après des années de dérive, retrouve sa direction. Son leadership a permis de remettre l’équipage sur pied et de recréer une armée forte, une institution en qui les Maliens peuvent placer leur confiance. Le général ne navigue pas seul ; il s’appuie sur une équipe de fidèles, des colonels eux aussi élevés au rang de généraux, qui partagent sa vision patriotique et sa détermination à restaurer l’ordre.
Le galon de général d’armée qu’il porte désormais est la preuve que le Mali, sous sa direction, a pris un tournant décisif. Il montre au monde que l’armée malienne est prête à se lever pour défendre sa nation, non pas comme un acteur secondaire, mais comme un pilier central de la démocratie et de la souveraineté nationale.
Bien sûr, les remous ne sont pas tous derrière. Des sirènes, aux allures de critiques internationales et d’oppositions locales, tentent de détourner le navire. Mais Goïta, la main ferme sur la barre, reste sourd à ces chants. Il continue d’ajuster ses voiles, de renforcer le navire, et surtout, de donner aux marins maliens — ceux qui, depuis trop longtemps, n’avaient plus leur mot à dire — une place de choix sur le pont. Car la transition en cours, c’est aussi ça : remettre le peuple au centre, écouter les aspirations des citoyens, et leur offrir un rôle dans cette grande traversée.
Conduire le bateau vers un avenir plus stable, plus fort, et surtout, plus souverain
Il y aura encore des tempêtes, c’est certain. Mais Assimi Goïta a prouvé qu’il n’était pas un capitaine de pacotille. C’est un homme qui sait naviguer en eaux troubles, qui connaît la mer et ses caprices. Son équipage, tout aussi engagé que lui, montre qu’ils sont prêts à affronter ensemble les turbulences, pour peu que le peuple les soutienne. Et ce peuple malien, fatigué des naufrages d’hier, semble, pour l’instant, prêt à leur accorder sa confiance. Car à bord du navire Mali, il y a une seule espérance : celle d’atteindre enfin un port d’attache, sûr et stable.
Alors, que le vent souffle fort ou non, que les courants se fassent traîtres ou calmes, on ne peut que saluer le courage du capitaine Goïta et de ses hommes. Assimi Goïta n’est d’ailleurs plus seulement le capitaine du navire, il est devenu le général d’armée qui, de la proue du navire Mali, scrute l’horizon et veille à ce que chaque décision, chaque manœuvre, mène le pays vers des eaux sûres. Son galon est un symbole : celui d’un homme qui, par sa bravoure et son engagement, guide une nation vers un avenir plus stable, plus fort, et surtout, plus souverain. Et ça, c’est la marque des grands capitaines.
Chiencoro Diarra