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Le retour raté des pluies provoquées

Les observateurs sont unanimes pour admettre que la pluviométrie s’est révélée cette année en deçà de toutes les espérances. En plus d’être mal répartie, elle pourrait par endroit s’être aussi caractérisée par des déficits au point d’impacter gravement la production agricole déjà affectée par l’insécurité et la destruction des cultures dans nombre de localités.

De quoi justifier les inquiétudes et craintes d’une redoutable disette en perspective avec son corollaire d’exodes massives vers les grandes agglomérations déjà submergées pour la plupart. Idem pour les cultures commerciales sur lesquelles reposent les flux d’exportation et les réserves de devises. Selon toute vraisemblance, les autorités de transition pressentaient la mauvaise passe qui se dessine. En attestent, selon nos sources, leurs tentatives de combler le déficit pluviométrique en recourant à une vieille alternative reléguée aux oubliettes et disparue en même temps que son initiateur : les pluies provoquées d’ATT. Sauf qu’il nous revient de même source que les vieux appareils disponibles ont été époussetés sans réussir à faire l’affaire.

Ce qu’il se cache derrière les «pupilles»

À quoi riment toutes ces pupilles, est-on tenté de se demander ? Ces enfants mineurs sont éligibles à la prise en charge par la République pour les soins de santé, la scolarité aux niveaux fondamental et secondaire ou encore à l’apprentissage et à la formation professionnelle au besoin. Les pupilles peuvent en outre bénéficier de la bourse entière au niveau supérieur ainsi qu’au placement ou à l’adoption en institution spécialisée. Combien sont-ils depuis l’avènement de la loi 2016-058 du 27 décembre 2016 ? Malin qui pourrait le dire. On sait, en revanche, depuis deux conseils des ministres que leur nombre a augmenté de 225 pour la catégorie pupille de la nation et de plus d’une quarantaine pour les pupilles de l’Etat. Les interprétations vont bon train sur la question. Pour nombre d’observateurs avertis, en effet, cette augmentation est un indicateur parmi tant d’autres des proportions de pertes subies par les Forces de Défense et de Sécurité sur les différents théâtres antiterroristes. Et pour cause, l’écrasante majorité de pupilles sont des enfants de veuves de soldats fauchés au front. Et dire aussi que les orphelins n’intègrent pas tous l’ordre des pupilles.

Une Belle-Mère Nationale préfère l’Algérie à Bamako

Nombre d’habitants de Kidal ont anticipé la reprise de belligérance imminente. En clair, ils n’ont pas attendu les premiers assauts annoncés de l’armée régulière pour déserter massivement la cité. Une vague importante de déplacés a déjà pris le chemin de l’Algérie voisine où les autorités ont exceptionnellement accepté d’en accueillir avec le statut de réfugiés. Les pouvoirs algériens ont d’ailleurs consenti à l’implantation de camps en bonne et due forme pour ce faire. On compte parmi les nombreux souscrivants des réfugiés de prestige. C’est le cas de la belle-mère d’un des plus hauts placés de la République que beaucoup d’observateurs pressentaient dans la capitale, aux côtés de sa fille, pour se mettre à l’abri des éclats de la reconquête de Kidal. Au lieu de quoi, la belle-mère nationale, à en croire nos sources, aurait emboîté le pas à la majorité de ses concitoyens Kidalois en optant pour le chemin de l’Algérie. Il se susurre, par ailleurs, que son déplacement a entraîné beaucoup d’autres habitants de la ville sur le chemin de l’exil avec la conviction que la bonne dame se trouve dans le secret d’une attaque imminente.

Rassemblées par la Rédaction

Le Témoin

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