Considéré par certains comme très strict dans la distribution de la justice et par d’autres comme un » méchant type » le Procureur de la commune I du district de Bamako, Cheick Amadou Koïta était récemment face à la presse pour dévoiler le changement qu’il entend apporter désormais dans son ressort juridictionnel.
D’entrée de jeu, le procureur de rappeler qu’en plus de la commune I sa juridiction a en charge les communes de Dialakorodji, Moribabougou et N’Gbakoro Droit, qui relèvent administrativement du cercle de Kati.
Il a affirme sa volonté de traduire en acte concret les propos du président de la République et de son ministre de la Justice de faire en sorte que nul ne soit au dessus de la loi.
A en croire le conférencier la commune I au regard de sa densité et du rattachement des 4 autres communes à cette juridiction, est considérée comme une zone de turbulence foncière, accidentogène et criminogène.
Le procureur s’est surtout félicité de la confiance que les populations ont désormais en leur justice. » Le nombre de plainte a connu une hausse exponentielle depuis ma nomination. Il nous arrive même jusqu’à recevoir des plaintes de 5000 FCFA à 10000 FCFA. Toute chose qui prouve à suffisance que les populations commencent à retrouver la confiance en leur justice » a souligné le Procureur Koïta.Pour les plaintes, le conférencier de poursuivre que la plupart porte sur des affaires foncières, suivies des dossiers criminels et des accidents de la circulation.
» Récemment sur 270 plaintes reçues et jugées plus tard, ce sont 90 personnes qui ont été placées sous mandat de dépôt. Et personnes ne se trouve en détention sans la base d’une plainte introduite en bonne et due forme » a ajouté l’intéressé.
Considéré par certains comme très strict dans la distribution de la justice et par d’autres comme un » méchant type», le procureur se défend en ces termes :
» La loi est dure mais c’est la loi. Ici en commune I tant que je serai là personne ne sera au dessus de la loi. Par contre je n’ai pas de commentaires à faire à ceux qui pensent que je suis méchant » a-t-il conclu. Selon certaines mauvaises langues depuis l’arrivée du Procureur Koïta, les mauvaises habitudes auraient changés en commune I et un conseiller à la présidence de la République et un député à l’Assemblée nationale, et des jeunes qui se croyaient tout permis l’auront appris à leurs dépens. Par ailleurs il nous est revenus que ces jeunes avaient projeté de marcher contre l’intrépide procureur.
Kassoum THERA