Le Général Abdourahamane Tiani, chef de l’État nigérien, a provoqué une onde de choc avec de sérieuses accusations lancées à l’encontre de la France et des États-Unis. Lors d’un entretien diffusé sur la télévision nationale, il a affirmé que ces deux puissances occidentales apporteraient un soutien aux groupes armés terroristes opérant au Sahel, notamment le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM/JNIM) et l’État islamique au Grand Sahara (EIGS).

Bamada.net-Dans cette déclaration percutante, le Général Tiani n’a pas hésité à nommer des individus et des entités. Il a pointé du doigt Iyad Ag Ghaly, le leader du JNIM, qu’il a désigné comme un « chargé de propagation islamique ». Sans ambages, le président nigérien a déclaré : « Iyad Ag Ghaly, c’est la France », sous-entendant une implication directe de l’ancienne puissance coloniale dans les violences qui ravagent actuellement le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

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Poursuivant ses allégations, le Général Tiani a également mis en cause les États-Unis, les accusant de soutenir l’EIGS. Ce groupe, bien que rival du JNIM, est tout aussi actif et responsable d’innombrables exactions dans la région.

Le chef de l’État nigérien a appuyé ses accusations en rappelant les tragédies récentes qui ont endeuillé la population. Il a notamment cité le mois sacré du Ramadan, durant lequel plus de 40 fidèles musulmans ont été massacrés lors d’attaques. Ces actes barbares, selon lui, sont l’œuvre de groupes « manipulés par la cupidité et l’ignorance ». Il a conclu avec force : « Ces groupes tuent des musulmans tous les jours », soulignant la brutalité gratuite et la déshumanisation derrière ces violences.

Ces révélations du Général Tiani jettent une lumière crue sur les tensions géopolitiques complexes et les perceptions des partenariats internationaux au Sahel. Elles risquent d’alimenter de vifs débats sur l’efficacité des stratégies antiterroristes et les motivations des acteurs régionaux et internationaux.

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Ladji Djiga Sidibé

Source: Bamada.net