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Le président sud-africain réagit aux coupes dans l’aide américaine pour les nations africaines

– Le gouvernement envisage des interventions pour répondre aux besoins immédiats ainsi qu’aux services essentiels, déclare Cyril Ramaphosa dans son discours sur l’état de la nation.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a exprimé, jeudi, son « inquiétude » concernant les réductions de l’aide américaine aux pays africains.

« Nous sommes préoccupés par l’impact potentiel de la décision du gouvernement des États-Unis de suspendre certains de ses financements pour les programmes de lutte contre le VIH et la tuberculose dans les pays africains pendant 90 jours », a déclaré le président lors de son discours annuel sur l’état de la nation (SoNA), soulignant que ces financements représentent environ 17 % des dépenses sud-africaines consacrées au VIH.

Il a précisé que le pays avait réussi à fournir des financements du Trésor pour les programmes VIH et tuberculose au fil des années et que le gouvernement envisage des interventions pour répondre aux besoins immédiats ainsi qu’aux services essentiels.

Après sa prise de fonction le 20 janvier, le président américain Donald Trump a signé un décret officialisant le retrait de son pays de l’Organisation mondiale de la santé, citant une « mauvaise gestion » de la pandémie de coronavirus et d’autres crises sanitaires mondiales, ainsi que son « échec » à mettre en œuvre des réformes urgentes et un « manque » d’influence politique excessive des États membres.

Des craintes existent également que Trump réduise ou retire son soutien au Plan d’urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR), un fonds d’aide pour la majorité des Africains vivant avec le VIH/sida sur le continent.

Ramaphosa a également souligné que l’Afrique du Sud « défend un avenir non racial ».

« Pour lutter contre l’inégalité, nous devons démanteler la planification spatiale de l’apartheid, qui a marqué nos villes et contraint de nombreuses personnes à vivre loin des zones de travail et des opportunités », a-t-il ajouté.

Concernant les décès de soldats sud-africains dans l’est de la République démocratique du Congo, un région en proie au conflit, Ramaphosa a annoncé une période de deuil d’une semaine.

Le président a précisé que 14 soldats avaient été tués « en défense du droit fondamental du peuple congolais à vivre en paix et en sécurité », et non « dans la poursuite de ressources, de territoire ou de pouvoir ».

« La présence des Casques bleus sud-africains dans l’est de la RDC témoigne de notre engagement continu en faveur de la résolution pacifique de l’un des conflits les plus insolubles au monde, qui a coûté des millions de vies et déplacé des millions de personnes », a-t-il déclaré, appelant toutes les parties à trouver une solution pacifique.

Au moins 20 Casques bleus figurent parmi les plus de 3 000 victimes tuées depuis fin janvier à Goma, lorsque les rebelles du M23 ont lancé une offensive pour prendre le contrôle de la province du Kivu Nord.

Le président a ajouté que l’Afrique du Sud continuerait à promouvoir les droits de l’homme, la paix et l’amitié en tant que « piliers essentiels » de sa politique étrangère, en les abordant comme les principes clés de la présidence du G20 en 2025 sous la direction sud-africaine.

Accueillir le G20 pour la première fois en Afrique est une « opportunité de placer plus fermement les besoins de l’Afrique et du reste du Sud mondial sur l’agenda du développement international », a-t-il conclu.

Traduit de l’anglais par Sanaa Amir

Source: https://www.aa.com.tr/fr

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