IBK ne sera pas jugé pour « haute trahison ». La Haute cour de justice du Mali a rejeté le lundi 7 mars la plainte déposée contre le chef de l’État malien par un collectif d’associations qui l’accuse également de gestion opaque et calamiteuse du pays, rapporte l’AFP.
IBK s’en sort sans forcer.
IBK peut s’estimer heureux. Visé par une plainte déposée par Bloc d’intervention patriotique pour la Réunification du Mali (Biprem) depuis le 2 mars dernier, le chef de l’État malien a été déchargé d’une manière ou d’une autre par la Haute cour de justice de son pays. Ibrahim Boubacar Keïta subit de plus en plus les critiques de l’opposition malienne et de certains de ses camarades d’hier qui ont fait dissidence.
Au nom de l’organisation qu’il dirige, Lassine Diawara a porté plainte devant la Haute cour de justice (la seule juridiction habilitée à juger un chef de l’État) l’entendre à propos de son bilan : « C’est une plainte formelle. Nous voulons des éclaircissements par rapport à une gestion qui fut mauvaise les trente mois passés. Que le Malien comprenne ce qui s’est passé à travers les différents scandales. »
De nombreuses rumeurs faisaient état de la présence parmi les plaignants du célèbre écrivain malien Seydou Badian Kouyaté, auteur de l’ouvrage à succès « Sous l’orage », et ancien ministre sous le régime de Modibo Keïta (1960-1968). Mais l’homme a vite fait de botter en touche cette accusation : « Je démens catégoriquement. Je ne suis pas membre du Biprem, et je ne suis pas signataire du document. Je ne vois pas pourquoi mon nom est cité. »
Source: Afrique sur 7