Le capitaine Ibrahim Traoré a fait des changements significatifs dans la structure et la composition des unités militaires d’intervention rapide.
Cinq nouveaux commandants ont pris la tête des 8ème, 9ème, 10ème, 11ème et 12ème brigades d’intervention rapide, les BIR, selon le décret, signé le 30 juin.
Les BIR sont chargées d’intervenir en cas de menace contre l’intégrité du territoire et d’assurer les escortes des grands convois logistiques. Les officiers ont tous le grade de capitaine.
De plus, il y a eu d’autres nominations. Des officiers ont été promus chefs de corps au sein de différentes unités militaires, comme le 34ème régiment interarmes, du bataillon des transmissions stratégiques des armées, ainsi que les 23ème et 33ème régiments d’infanterie commando.
Défis sécuritaires
Ces nominations surviennent quelques jours après une série d’attaques dans la région du Centre-Nord qui ont visé les forces armées et leurs supplétifs civils. Au moins 79 personnes ont été tuées, selon l’armée burkinabé, et 80 terroristes neutralisés.
Le pays est englouti depuis 2015 dans une spirale de violences terroristes ayant émergé au Mali et au Niger quelques années auparavant et qui s’est étendue au-delà de leurs frontières.
Dans un effort pour maîtriser cette flambée, Ibrahim Traoré a imposé à la mi-avril une mobilisation générale de 12 mois.