L’année 2019 marque une banalisation telle que le Hadj n’en a jamais connu par le passé. Par-delà le gênant épisode de la substance narcotique détectée par les autorités saoudiennes dans les affaires d’une certaine ménagère, le pèlerinage s’est caractérisé cette année par une affluence jamais égalée de jeunes pèlerins.
Une convergence massive s’étant traduite par le transport et l’incarnation de tout ce qui caractérise une catégorie de fidèles plus portée sur le voyeurisme et l’exhibitionnisme que sur des obligations religieuses proprement dites.
Les moindres gestes et rituel sont ainsi largement partagés avec des amis, des compagnons voire le monde entier via les réseaux sociaux. Comme si le hadj s’accomplissait plus pour l’attention du prochain que pour le respect des préceptes religieux.
Pis, il arrive même que de jeunes filles partagent leurs instants de recueillement et de prière avec leurs amoureux, profitant des facilités d’accès à la Terre Sainte par des voies peu recommandables ainsi que des opportunités qu’offrent les nouvelles technologies.
La Rédaction
Le Témoin