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Le ministre Doulaye Konaté aux surveillants lors du lancement des épreuves du DEF hier : » C’est tolérance zéro pour la fraude. Vous appliquez les textes et je vous garantie qu’en ce qui me concerne, je serai derrière vous «

Après avoir accusé un grand retard suite à la grève des enseignants et pour cause de COVID-19, les épreuves du DEF, au compte de l’année académique 2019-2020, ont démarré, hier, lundi 12 octobre, sur toute l’étendue du territoire malien. Vont prendre part à cet examen de fin de cycle, qui va s’étendre jusqu’au mercredi 14 octobre, 239.456 candidats répartis entre 1 832 centres et 9 578 salles. Ces candidats auront à composer 3 jours durant sur 8 matières en plus de l’épreuve de l’EPS qui a été déjà effectuée.

 

En compagnie de plusieurs membres de son cabinet, du Directeur national des concours et examens, de la Directrice de l’Académie de la rive gauche et aussi du DCAP de Bamako Coura, le ministre de l’Education nationale, Doulaye Konaté a procédé au lancement des épreuves,  pour le compte de la rive gauche, dans le centre N’Tomi AB à N’Tomikorobougou, en même temps que les autres centres du pays, à 8 heures, avec «  la Rédaction  » qui proposait 3 sujets au choix aux candidats.

Concomitamment à son homologue de l’Education nationale, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr. Amadou Kéita a, à son tour, donné le coup d’envoi effectif du démarrage des épreuves au groupe scolaire 2e Cycle de Baco Djicoroni, pour le compte de la rive droite.

En procédant au démarrage des épreuves, le ministre Doulaye Konaté n’a pas manqué de féliciter les enseignants et l’ensemble des autorités éducatives pour avoir tenu bon malgré les soubresauts rencontrées pendant l’année scolaire qui  a été une année vraiment difficile.  » Aujourd’hui, je pense que commence la récolte des fruits, donc je vous encourage et vous exprime mon soutien « , a-t-il déclaré. Avant d’interpeller les surveillants à assumer convenablement les responsabilités qui leur incombent et à ne pas hésiter à appliquer les textes établis en la matière pour faire face, surtout, aux cas de fraude. « La responsabilité que vous avez est très lourde et vous savez combien nous sommes décriés, à tord et à raison, vous avez entre vos mains la clef du changement. Tout le monde appelle à un Mali nouveau et c’est à l’école que commence ce Mali nouveau. Le Mali nouveau, s’il ne se fait pas à l’école, il ne se fera pas. Donc je voudrais encore une fois vous encourager et vous demander surtout d’appliquer le règlement dans toute sa rigueur « .

Et le ministre Doulaye Konaté d’insister qu’il y a des textes et qu’il faudrait les appliquer, surtout pour ce qui concerne les fraudes.  » Je suis vraiment très formel là-dessus. C’est tolérance zéro pour la fraude. Vous appliquez les textes et je vous garantie qu’en ce qui me concerne, je serai derrière vous. Les textes appliqués avec rigueur, j’insiste là-dessus. Que chacun prenne sa responsabilité à rendre cela effectif. Ce sont les mêmes personnes qui viennent tourner autour de nos écoles qui nous jettent en pâture, qui nous vilipendent. Je crois qu’il est temps que les enseignants que nous sommes regardions nous-mêmes en reprenant notre dignité « , a-t-il martelé.

A en croire le ministre de l’Education nationale, il y a encore des enfants qui pensent que les moyens de leurs parents suffisent à leur faire réussir AUX examens. Toute chose qui les empêche du coup de travailler.  » Il faut que mentalement les gens sortent de ça. On doit redonner courage à nos enfants et les convaincre que nous travaillons pour assurer l’égalité des chances entre les candidats. L’2cole est l’image et le miroir de la société, d’où le combat contre la fraude au plus haut niveau de l’Etat. A défaut de réaliser zéro fraude, on va se battre qu’au moins l’impunité cesse. Que ceux qui seront pris dans des situations de fraude soient punis sévèrement, conformément aux textes établis en la  matière « , a conclu le ministre Doulaye Konaté.

Selon le Directeur national des concours et examens, Mohamed Maïga,  » quand un élève est pris en fraude, normalement il est exclu de l’examen. Mais cela ne met pas le fraudeur à l’abri d’une suspension pour plusieurs années « . Concernant les allégations sur d’éventuelles fuites de sujets de la rédaction, Mohamed Maïga dira que les sujets qui circulaient en ville n’ont aucun lien avec ceux traités par les candidats en salle d’examen.  » On  parle de fuite mais nous, à notre niveau, nous savons que nous avons pris toutes les dispositions nécessaires pour dénicher la fraude où elle se trouve, en collaboration avec beaucoup d’autres partenaires qui nous aident beaucoup dans ce cadre « , a-t-il assuré.

Ramata S KEITA

Source: l’Indépendant

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