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Le ministre de la justice planche sur le fléau de la corruption

L’atelier préparatoire d’auto-évaluation de l’application de la convention des Nations-Unies contre la corruption (CNCC) au Mali s’est déroulé le mardi 28 juillet 2015 à l’hôtel Salam de Bamako. Il était placé sous la présidence de Mahamadou Diarra, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, en présence de son homologue du Travail.

 mahamadou diarra ministre Justice Droits Homme

Ont participé à cet atelier de 4 jours les procureurs des pôles économiques de Kayes et de Mopti, les procureurs généraux, le président de la section des comptes de la Cour Suprême, le directeur national de l’administration de la justice, les présidents de l’Autorité des marchés publics et de l’Observatoire national de lutte contre la corruption. Cet atelier a pour objet de permettre à notre pays de lancer des réflexions sur la conformité de nos textes en matière de lutte contre la corruption à ceux de la Convention des Nations Unies contre la corruption, ratifié par notre pays depuis 2003.

Pour le ministre de la Justice (photo), le gouvernement mesure l’ampleur de fléau de la corruption qui gangrène les Etats africains, en général, et le Mali, en particulier. Ce qui a poussé le président IBK à déclarer l’année 2014  »Année de lutte contre la corruption ».Pour le ministre, le présent atelier va dégager des pistes pour mesurer le degré d’engagement du gouvernement à lutter contre la corruption. Il reconnaît que pour lutter efficacement contre la corruption, des structures comme le Bureau du Vérificateur Général ont été créés mais que malgré tout, le fléau demeure. « La lutte contre la corruption n’est pas facile; beaucoup d’efforts ont été consentis, mais que beaucoup reste à faire. Les résultats sont insuffisants malgré l’existence de structures de contrôle », tonne le ministre Diarra,  qui ajoute que« la lutte contre la corruption ne doit rester la seule affaire des gouvernants ». A l’en croire, pour pouvoir efficacement lutter contre la corruption, il est impérieux que la législation malienne se conforme à Convention des Nations-Unies contre la corruption, notamment à ses chapitres 3 et 4.

Le représentant de MUNISMA, Djibril Ly, reconnaîtra lui aussi que la lutte contre la corruption ne doit pas être la seule affaire du gouvernement, mais que la société civile doit s’y impliquer. Cette lutte passe, à ses yeux, par une harmonisation des textes nationaux avec la Convention des Nations -Unies contre la corruption. « La corruption est un frein pour le développement des pays africains », note l’orateur.

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