Selon l’agence de presse AP, deux soldats français étaient à bord d’un hélicoptère abattu dimanche par une milice jihadiste. Le ministère de la Défense a finalement confirmé, affirmant que trois soldats, et non deux, étaient morts. François Hollande a quant à lui évoqué “un accident”.
Des officiels libyens avaient annoncé ce mardi que deux soldats français des forces spéciales avaient été tués dimanche dans l’attaque de leur hélicoptère par une milice islamiste, selon l’agence de presse AP citée parThe New York Times.
L’attaque se serait produite à l’est de Benghazi et n’aurait laissé aucun survivant, toujours selon les deux officiels libyens qui ont souhaité garder l’anonymat, n’étant pas autorisés à parler aux médias.
Secret défense
L’attaque a été revendiquée par une milice qui se fait appeler “la brigade de défense de Benghazi”. Pendant un temps, le ministère de la Défense s’étaient refusé à commenter les faits, les informations sur les forces spéciales étant normalement classées secret défense.
Une situation confirmée par Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement, sur France Info. Sans confirmer la mort des deux soldats français, le ministre avait déclaré que “les forces spéciales sont là, bien sûr, pour aider et faire en sorte que la France soit présente partout pour lutter contre les terroristes”.
Un accident et pas une attaque
C’est finalement le ministère de la Défense qui s’est résolu à confirmer la mort de trois, et non deux, soldats français “en service commandé” en Libye.
Selon François Hollande toutefois, les trois soldats français ne seraient pas morts lors d’une attaque perpétrée par “La brigade de défense de Benghazi”, mais dans un accident d’hélicoptère.
“En ce moment-même, nous menons des opérations périlleuses de renseignement. Trois de nos soldats qui étaient justement dans ces opérations viennent de perdre la vie dans le cadre d’un accident d’hélicoptère. Je leur rends hommage aujourd’hui devant vous”, a déclaré le chef de l’Etat depuis le Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier (Dordogne)
Source: BFMTV