Le premier tour des législatives fixé au 24 novembre et le second tour fixé au 15 décembre couronneront le processus de formation du Législatif et de l’Exécutif au Mali et la période transitoire dans ce pays ayant traversé la crise militaro-politique de 18 mois ayant suivi le coup d’Etat et l’occupation du Nord par les groupes islamistes armés.
Dans le même temps, le problème de la stabilité du pays est toujours à l’ordre du jour. Les récents événements dans la région de Kidal le confirment. Cela concerne, en particulier, le récent assassinat de deux journalistes français non loin de cette ville. Ces événements soulignent le flou entourant le statut de cette ville du désert, devenue une « zone de non-droit » sans réel contrôle, selon plusieurs responsables maliens. Le statut indéfini de la communauté des Touaregs qui constituent la majorité des habitants est un obstacle sérieux à l’établissement de la paix dans le Nord du pays. Cependant, écrit l’auteur, le Mali peut surmonter cet obstacle avec le concours de la communauté internationale. Quoi qu’il en soit, les aspects positifs dans la normalisation de la situation dans le pays prédominent. C’est ce qui a été constaté pendant la récente visite à Moscou sur invitation du ministère russe des AE d’une délégation malienne avec à sa tête du ministre des Maliens de l’extérieur Abdramane Silla. La Russie signale le progrès substantiel dans la normalisation de la situation politique intérieure au Mali après le conflit, dans le relèvement de l’infrastructure socio-économique, a dit le vice-ministre des AE Mikhaïl Bogdanov en dressant le bilan des consultations avec le ministre malien. Abdramane Silla a parlé dans une interview accordée à Igor Yazon à l’issue de sa visite à Moscou de l’évolution positive de la situation au Mali et des difficultés auxquelles se heurtait le pays.
Source : la voix de la russie